Christian Malanga, présenté comme cerveau moteur de la tentative de coup d’État du 19 mai 2024 en République démocratique du Congo, ne sera pas jugé. A l’ouverture du procès de cette tentative de coup d’État, ce vendredi 7 juin à la prison militaire de Ndolo, le Tribunal militaire de garnison de Kinshasa/Gombe a prononcé l’extinction de l’action publique à son endroit.
Au départ 53 présumés assaillants, ils sont restés 51 à être jugés durant ce procès. A l’audience d’ouverture, il a été question, conformément à la procédure pénale, qu’ils soient identifiés par l’appel nominal.
Il a été constaté l’absence de deux prévenus: Christian Malanga et M. Aboubakar, non autrement identifié. Le ministère public a, en réaction, présenté les certificats de décès confirmant la mort de ces deux prévenus et requis en même temps l’extinction de l’action publique à leur égard.
Le Tribunal militaire de garnison de Kinshasa/Gombe a répondu favorablement à ce réquisitoire, en prononçant l’extinction de l’action publique à l’endroit de l’assaillant en chef et de son compagnon.
A noter que les 51 autres prévenus dont le fils de Christian Malanga sont poursuivis pour terrorisme, détention illégale d’armes et munitions de guerre, tentative d’assassinat, association des malfaiteurs, meurtre et financement du terrorisme.
Pour rappel, Christian Malanga (à droite de l’image) et ses hommes ont attaqué dans la nuit du 19 mai 2024, la résidence de Vital Kamerhe avant de prendre d’assaut le Palais de la nation, siège officiel du bureau du président de la République, où ils ont fait monter le drapeau de leur New Zaïre. Après un live sur Facebook, ils ont été chassés par les forces de défense.
JPK