
Le procès de la tentative du coup d’Etat du dernier a repris ce vendredi 14 juin 2024 au tribunal militaire de garnison de Kinshasa/Gombe. Un prévenu, qui s’est présenté lors de la première audience sous l’identité de Bokundoa-bo-Likabe a donné des éclaircissements sur ses liens présumés avec le président de l’Eglise du Christ au Congo (ECC), le réverend pasteur André Bokundoa.
Un pasteur, de surcroît chef de la très prestigieuse église protestante congolaise qui a fait une balle perdue{Ndlr enfant hors mariage dans le jargon Kinois } ? Ça semblerait être le cas du président national de l’ECC, à en croire un prévenu de la tentative du coup d’État du 19 mai dernier, qui affirme être son fils.
Déjà dans un communiqué publié le 8 juin dernier, cette confession religieuse s’est dite « surprise de savoir que parmi les personnes citées figure un certain monsieur, de son vrai nom Trésor David Kazadi Mawej, qui par usurpation, se présente sous le nom de Bokundoa-bo-Likabe et s’attribue gratuitement le titre de fils du président national de l’ECC ».
Le révérend Bokundoa a saisi officiellement le tribunal militaire de garnison de Kinshasa/Gombe pour démentir l’étonnante accusation.
Son présumé fils lui, reste droit sur ses bottes. Face à la question du juge de savoir s’il est réellement le fils du numéro un de l’ECC, il a répondu ce vendredi par l’affirmative.
« Ma mère a étudié avec Papa Bokundoa. Selon son témoignage et celui de mes oncles, je suis l’enfant de Papa Bokundoa avant qu’il ne vienne ici à Kinshasa », a-t-il déclaré.
On n’est pas loin d’un procès dans le procès. La nouvelle réaction de l’ECC est très attendue. Pourquoi pas un test ADN pour mettre fin à la polémique ?
Pami Halele
RDC: l’ECC s’invite au procès de la tentative de coup d’État du 19 mai