
Les pourfendeurs de l’Inspection générale des finances (IGF) ont encore échoué dans leur tentative de bloquer la lutte anti-corruption menée en République démocratique du Congo depuis quatre ans. Dans un contexte où ils font circuler des vidéos d’un repris de justice de nationalité indienne pour tenter de nuire à l’image de l’inspecteur général des finances, chef de service, Jules Alingete, le président de la République a jeté des fleurs à celui dont ils cherchent la tête.
C’est ce qu’on appelle en Lingala « Ba campagnes nyoso na mayi ». Entendre par là « échec de toutes les campagnes de diabolisation » orchestrées contre le patron de l’IGF.
Dans son allocution à la nation à l’occasion du 64 ème anniversaire de l’indépendance de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi a réaffirmé son satisfecit du travail abattu par l’Inspection générale des finances.
« …sous mon premier quinquennat, qui ont produit des résultats positifs sur les structures de l’État et de la société. Il s’agit entre autres, de la restauration de la fonction de contrôle financier et d’audit des comptes publics pour améliorer la gouvernance, la consolidation de nos réserves de change évaluées actuellement à 5 milliards de dollars américains, la gratuité de l’enseignement de base, les différents paliers de la couverture santé universelle ainsi que le programme de développement local des 145 territoires », a déclaré Félix Tshisekedi.
L’hommage continu du chef de l’État à son chien méchant est bien mérité pour plusieurs raisons. Jules Alingete est en effet, devenu un homme à abattre pour ceux dont ses enquêtes gênent sérieusement les intérêts égoïstes au détriment de l’intérêt général.
Non sans raison car, l’IGF a réussi à déballer et à déplumer de dirigeants autre fois considérés comme intouchables, après avoir décelé dans leur gestion d’actes de mauvaise gestion. De l’ancien premier ministre Matata Ponyo à l’ancien ministre des Finances Nicolas Kazadi, en passant par l’ex-PCA de la Gecamines Albert Yuma et les anciens ministres Willy Bakonga et Eteni Longondo, la liste est longue.
Ce, sans compter de mandataires publics qui ont été suspendus, démis de leurs fonctions et arrêtés pour corruption.
Alingete c’est aussi un bâtisseur
Le success-story de l’IGF ne se limite pas qu’à la traque des délinquants financiers. Il y a aussi ces 7 milliards USD obtenus des Chinois, partenaires de la RDC au sein de la SICOMINES, destinés à construire des nouvelles infrastructures.
Jules Alingete est aussi un bâtisseur. En témoigne le siège moderne de l’IGF de 8 niveaux qui sera bientôt inauguré. Cet immeuble de 250 bureaux, 5 Salles de réunion de 50 places chacune, 1 Salle de conférences de 300 places, 60 toilettes, 5 cafétérias de 30 places chacun, 1 restaurant de 80 places, 4 ascenseurs, 50 caméras de surveillance et 1 équipement d’anti incendie et détecteur des feux est une véritable prouesse pour ce service technique rattaché à la Présidence de la République. Pas donc étonnant que le président de la République, qui donne des directives au flic financier parle de son travail en bien le plus solennellement du monde, devant la nation.
Junior Lomanga
Contrat chinois: Alingete auréolé à New-York par Tshisekedi