
Les étrangers occupant des emplois en vertu d’un contrat de travail sont dans l’obligation de se conformer aux lois de la République démocratique du Congo. Un moratoire de deux mois leur est accordé, à dater du 1 er juillet 2024, pour obtenir une carte de travail pour étranger.
C’est ce que renseigne un communiqué du ministère de l’Emploi et du travail, qui rappelle aux employeurs des entreprises et établissements de toute nature utilisant la main d’œuvre étrangère, les dispositions des articles 5 et 6 de l’ordonnance n°74/098 du 06 juin 1977, portant protection de la main d’œuvre nationale contre la concurrence étrangère. Aux termes de ces dispositions, aucun étranger ne peut occuper un emploi en vertu d’un contrat de travail s’il n’a préalablement obtenu une carte de travail pour étranger.
« De même, rappelle le ministre de l’Emploi et du travail, Ephraim Akwakwa Nametu, il est interdit à tout employeur d’embaucher ou de maintenir en service un travailleur étranger en vertu d’un contrat de travail s’il n’a préalablement sollicité et obtenu une carte de travail au bénéfice de ce dernier ».
Le ministre de l’Emploi et du travail annonce qu’à l’issue de cette échéance, une mission de contrôle sera diligentée sur toute l’étendue du territoire national pour s’assurer de la stricte observance de la réglementation et que de sanctions proportionnelles seront infligées aux assujettis non en règle.
« Cette démarche vise notamment à garantir la priorité pour tout emploi rémunéré aux nationaux conformément aux lois de la République et qu’en sus, elle s’inscrit dans le cadre de contribuer à l’atteinte des objectifs assignés au programme du gouvernement de notre pays », a assuré Ephraïm Akwakwa Nametu.
Junior Lomanga