La ministre d’État, ministre des Affaires foncières, Acacia Bandubola, a reçu, mercredi 10 juillet 2024, le coordonnateur provincial du comité de supervision du projet d’extension de la ville de Kinshasa, Thierry Katembwe Mbala. Ils ont passé au peigne fin les contours de ce projet qui vise à désengorger la capitale congolaise.
Le sénateur Pierre Kanda a pris part à cette rencontre à l’issue de laquelle Thierry Katembwe a évoqué les premiers pas déjà effectués dans le cadre de la préparation du projet d’extension de la ville province de Kinshasa au cours de six derniers mois.
«Nous avons eu une réaction extraordinaire surtout un engagement très patriotique de la ministre d’Etat, ministre des affaires foncières, Acacia Bandubola Mbongo, qui a directement pris des décisions et des engagements d’organisation de ce qui devrait se faire afin que les choses se fassent dans les normes. Elle a insisté sur quelque chose: elle veut apporter sa pierre pour que les grands projets n’ échouent plus. Je sors du cabinet de Madame la Ministre d’Etat réconforté » , a déclaré le coordonnateur provincial du projet d’extension de la ville de Kinshasa.
Selon une dépêche de la Cellule de communication du ministère des Affaires financières, ce projet vise à couvrir une superficie de 30 000 hectares situés à l’est de Kinshasa entre le fleuve Congo et la rivière N’sele, au sud de Maluku et avec une possibilité un jour de lancer une extension vers le Kongo-Central.
« C’est un vaste pôle urbain qui va être créé. Selon le plan de cette ville nouvelle, la surface de 30 000 hectares (ha) serait répartie ainsi : 10 000 ha seraient réservés à la construction d’un agropole et les 20 000 ha restants serviraient à la construction des logements, bâtiments et cités. En outre, dans les 10 mille hectares de l’agropole, plus de 1 500 hectares seraient dévolus à la construction d’une zone industrielle afin de rendre la nouvelle ville résiliente et productive avec une économie interne», renseigne la source précitée.
Anny Kanyama