
Dans un communiqué publié ce jeudi 11 juillet 2024, les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) accusent les Forces de défense du Rwanda et ses supplétifs du M23 de violation de la trêve humanitaire en vigueur sur différents fronts au Nord-Kivu.
Les États-Unis ont annoncé jeudi 4 juillet, qu’une trêve a été décrétée pour faciliter le retour des déplacés dans leurs milieux de vie naturels d’une part, et d’autre part, pour permettre aux humanitaires l’accès dans les zones de leur intervention.
Ladite trêve est bel et bien entrée en vigueur vendredi 5 juillet d’après les protagonistes. Malheureusement, une semaine plus tard, l’armée congolaise dénonce le Rwanda d’avoir lancé de nouvelles attaques.
« Les terroristes du Rwanda Defense Force, ont lancé des attaques simultanées vers 04h52′ du mercredi 10 juillet 2024 que les positions des Forces Armées de la République démocratique du Congo et ses partenaires se trouvant aux villages Nyange et Mpati, situés à 80Km en profondeur à l’Ouest de Kitshanga, groupement Bashali Mukoto; et ce, en violation de la trêve humanitaire recommandée par les USA », indique un communiqué signé par le lieutenant-colonel Ndjike Kaiko Guillaume, porte-parole militaire du gouverneur militaire du Nord-Kivu.
A l’en croire, ces attaques ont entraîné un déplacement massif des populations et empêché au personnel humanitaire d’accéder aux populations vulnérables de la région affectée.
« Pour ce faire, poursuit le communiqué, les Forces armées de la République démocratique du Congo et ses partenaires dénoncent avec énergie le non-respect par le régime de Kigali de ladite trêve et son attitude belliqueuse légendaire à vouloir maintenir les populations déplacées dans des conditions atroces en les privant ainsi l’accès à l’aide humanitaire. »
Jean Pérou Kabouira
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