La crise sécuritaire dans l’est de la République démocratique du Congo continue à mobiliser de dirigeants africains. Alors que le cessez-le-feu convenu à Luanda lors de la deuxième réunion ministérielle n’est pas respecté par le M23 sous prétexte qu’il n’est pas partie prenante, le président sud africain Cyril Ramaphosa se rend ce jeudi 8 août dans la capitale angolaise.
Selon la présidence sud africaine, Cyril Ramaphosa va rencontrer son homologue angolais, João Lourenço, médiateur désigné par l’Union africaine dans la crise entre Kinshasa et Kigali.
Les deux chefs d’Etat vont aborder l’épineuse question de la crise sécuritaire en RDC.
« Le Président Ramaphosa et le Président Lourenço partageront également leurs points de vue sur des questions d’intérêt mutuel régional, notamment la situation en République démocratique du Congo (RDC) et sur les efforts régionaux et continentaux visant à résoudre les conflits qui affligent le continent« , annonce la présidence sud africaine.
En même temps, des experts de renseignement rwandais, congolais et angolais tiennent une réunion à Luanda autour de la question de l’éradication des Forces démocratiques alliées du Rwanda (FDLR) qui, sous prétexte de lutter contre le gouvernement de Paul Kagame et de protéger les réfugiés hutus rwandais éparpillés dans l’est de la RDC, sont responsables de plusieurs exactions et crimes sur des populations congolaises qu’ils en ont commis sur les rwandais.
C’est justement la présence des FDLR dans l’est du Congo que l’homme fort de Kigali utilise comme alibi pour légitimer et justifier ses agressions.
L’Afrique du Sud est particulièrement engagée dans la recherche de la paix en République démocratique du Congo. Elle fait partie des grands contributeurs en troupes en logistique au sein de la Mission de la communauté de développement de l’Afrique australe en RDC (SAMIDRC).
Junior Lomanga