
Si rien n’est fait pour alimenter le marché en produits alimentaires, la famine risque de faire de victimes dans la ville de Kabinda. Le maïs, aliment de base des habitants du chef-lieu de la province de la Lomami, est devenu très rare et par conséquent, son prix a sensiblement augmenté.
Selon un constat fait sur place, le prix d’une mesurette appelée localement « Meka » est passé de 2500 FC à 4500 FC.
« Non seulement le prix a doublé, mais il est devenu difficile certains jours, de trouver où acheter du maïs ici. Tout ça parce que les commerçants ont décidé, avec le soutien de quelques hommes politiques, de privilégier la province du Kasaï Oriental où ils exportent tous les maïs cultivés dans la province de la Lomami», a expliqué un habitant de Kabinda interrogé par alternance.cd.
Le correspondant de votre média en ligne a constaté la semaine dernière, qu’effectivement il y a des opérateurs économiques proches des hommes politiques, qui achètent presque toute la production locale pour les acheminer au Kasaï Oriental, principalement à Mbuji-Mayi, où ils la revendent à un prix plus élevé.
Néanmoins, d’autres facteurs contribueraient à la hausse du prix de cette denrée alimentaire. Il s’agit notamment de la fin de la saison B et surtout de la détérioration des routes de desserte agricole.
N. E./Kabinda