C’est une alerte à prendre très au sérieux: de conseillers à la Présidence de la République préparent un sale coup contre le très dynamique Directeur général de l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé (ARSP), Miguel Kashal Katemb. Le mode operandi de ces assassins politiques qui rôdent au Palais de la nation et à la Cité de l’Union africaine est le même que celui utilisé pour tenter de faire tomber un autre meilleur soldat du président Félix Tshisekedi, l’inspecteur général des finances, chef de service de l’Inspection générale des finances (IGF), Jules Alingete.
Des sources de confiance sont formelles sur le fait que de bonzes du régime envisagent de sous-traiter des médias, recourir aux réseaux sociaux et aux influenceurs rémunérés pour saper l’image de leur nouvelle cible.
Selon les informations recoupées par le très sérieux et crédible journal Africa News et publiées dans son édition de ce lundi 26 août 2024, Miguel Kashal, DG de l’ARSP, établissement public créé par le Décret n°18/019 tel que modifié et complété par le Décret n°20/025 du 12 octobre 2020, sera l’objet d’une campagne de diabolisation dans les prochains jours.
Non à cause de sa gestion, irréprochable et salvatrice pour les entreprises à capitaux majoritairement congolais, mais à cause de certains conseillers à la Présidence de la République, qui ne jurent que sur sa mise à l’écart. Il est le prochain sur la liste des victimes de la guerre du palais, mieux de la guerre de tranchées que se livrent les chefs des clans du pouvoir.
« Des cas emblématiques l’attestent: Vital Kamerhe -le premier à être exposé à la vindicte-, François Beya, Fortunat Biselele, Jean-Marc Kabund, pourtant pièces clés du dispositif présidentiel lors du premier mandat de Félix Tshisekedi ont fait face à cette terrible haine gratuite. Kamerhe, condamné et écroué à Makala à l’issue d’un procès public, s’en est finalement sorti indemne après avoir été innocenté par la Justice et vu le président de la République prendre sa défense. Beya et Biselele, également emprisonnés avant d’être autorisés à aller se faire soigner à l’étranger, paraissent échaudés ou dégoûtés et ne sont plus revenus au pays. Tandis que Kabund croupît encore en prison », rappelle Africa News.
Le sale boulot des pseudos « journalistes »
Avec le succès qu’ils ont obtenu lors du premier mandat de Félix Tshisekedi, les tireurs des ficelles des campagnes de diabolisation contre de collaborateurs du chef de l’Etat ont poursuivi leur entreprise diabolique au cours de son second mandat.
Ainsi, depuis le début de l’année 2024, ils ont mis en place un nouveau système de déstabilisation et d’attaque contre les autorités qui excellent dans leurs domaines de travail et vendent bien le label Tshisekedi dans l’opinion. Ce système se dénomme «Enquête journalistique». Comment ça marche?
-On recrute des personnes se présentant comme «journalistes», on les stipendie et on leur donne de fausses informations pour discréditer les adversaires. Des prétendues enquêtes à sens unique, sans les sons de cloche des incriminés, sont balancées sur la toile. Puis le reste du sale boulot est assuré par des influenceurs comptant de dizaines de milliers ou de centaines de milliers des followers sur les réseaux sociaux, particulièrement sur X, ex-twitter.
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L’IGF Jules Alingete a reçu sa dose d’attaques depuis février dernier via deux pseudos enquêtes présumées payées par un ancien ministre des Finances décrit comme le pire ennemi de l’inspecteur général chef de service de l’IGF.
« Le très informé et pertinent «Africa Intelligence» a pu, dans un article intitulé «Les coulisses d’une opération destinée à déstabiliser Jules Alingete», démonter ce travail assis sur des soupçons invérifiables avec des faux grossiers, notamment un faux RCCM attribué à Prodimpex, une société du groupe Rawji. Voilà l’image d’un groupe qui a accompagné le pays depuis des dizaines d’années en créant les emplois et en payant les impôts méchamment remise en cause. Les mêmes documents ont même servi à un précédent travail similaire, également sujet à caution, signé par Litchani Choukran », relève Africa News.
Heureusement que le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) a sifflé la fin de la récréation, en interdisant la diffusion, dans les médias et les réseaux sociaux, du prétendu rapport produit par Mills Tshibangu, lui reprochant son caractère injurieux, diffamatoire et criminel. L’auteur précité est interdit de tout commentaire durant tout le temps du black-out sur sa production.
Les mêmes laboratoires des prédateurs sont soupçonnés de vouloir produire une autre enquête bidon, mais les sources hésitent encore sur l’identité de leurs prochains relais. Sans doute, ils ne manqueront pas d’enrôler d’autres « journalistes ».
Les haineux en veulent à Miguel Kashal pour avoir suspendu, en mars dernier, pourtant pour violation de la loi, neuf sociétés de sous-traitance appartenant aux actionnaires russes Kazakh du groupe ERG opérant dans les entreprises, Metalkol, Frontiers, Comidé et Boss Mining.
« Ces sociétés détenaient à elles seules 98% du marché de sous-traitance dans le Haut-Katanga et le Lualaba. C’était un circuit hermétiquement fermé. Cette décision courageuse a bousculé de gros intérêts. Depuis, leurs complices locaux bien placés dans les rouages du pouvoir rougissent et cherchent à les venger», a confié à Africa News un conseiller au Palais de la Nation, parmi les plus raisonnables.
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Pour ouvrir les feux sur Kashal, le contexte est bien choisi: les assassins politiques soupçonnent des ordonnances en souffrance sur la table du Président de la République en vue de nouvelles mises en place dans les entreprises et établissements publics. Il faut porter le coup fatal à certains adversaires détestés ou qui se sont rendus détestables, notamment le DG de l’ARSP! Méchanceté! Sorcellerie !
«Je soutiens et continue de soutenir le Directeur général de l’ARSP pour le travail qu’il abat dans son secteur», a dit Félix Tshisekedi de passage, fin février dernier, au briefing organisé par son ministre de la Communication et Médias Patrick Muyaya.
C’est dire que comme pour Jules Alingete, les organisateurs, exécutants et autres sous traités de la campagne anti DG de l’ARSP sont partis pour essuyer un autre fiasco. Que de sommes en phase d’être bousillées sur l’autel de la haine injustifiée !
Jean Pérou Kabouira
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