L’expert belge d’origine congolaise, Jean-Jacques Wondo, emprisonné et poursuivi dans l’affaire de la tentative de coup d’État du 19 mai 2024 peut compter sur le soutien de son épouse. Celle-ci a lancé un cri de détresse au président de la République, Félix Tshisekedi, pour espérer sortir son mari de l’enfer.
Détenus à la prison militaire de Ndolo depuis plus d’un mois, Jean-Jacques Wondo est poursuivi avec cinquante autres prévenus pour tentative de coup d’État, association de malfaiteurs, attentat et financement du terrorisme. Il est accusé d’avoir apporté une aide intellectuelle et matérielle à Christian Malanga, chef de bande des assaillants qui avaient attaqué dans la nuit du 19 mai dernier, la résidence de Vital Kamerhe et le Palais de la nation, siège officiel du bureau du président de la République.
Durant son procès devant le tribunal militaire de garnison de Kinshasa/Gombe, le ministère public a éprouvé du mal à prouver sa prétendue complicité avec Christian Malanga et ses hommes. La défense de Jean-Jacques Wondo a rejeté toutes les accusations portées contre lui, soutenant que les preuves brandies par le ministère public sont insuffisantes. Ses avocats ont démontré que les rapports d’experts présentés par l’accusation ne tient pas debout.
Qu’à cela ne tienne, l’ancien conseiller principal de l’ancien AG de l’ANR risque gros, le ministère public ayant requis la peine capitale contre lui et d’autres accusés.
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Sa femme a donc décidé de s’adresser directement au président de la République, en ces termes lors d’un témoignage diffusé sur les réseaux sociaux :
« Je vous implore, Monsieur le Président, la santé de mon mari se dégrade chaque jour. Il a perdu 15 kilos. Il a besoin de soins et d’un régime strict après une opération chirurgicale. Nous sommes sans nouvelles directes de lui, nous ne savons même pas s’il est encore en vie ».
Nathalie Kayembe a poursuivi que son mari est innocent.
« Il est innocent. Il n’a rien fait de ce dont on l’accuse. Laissez-le sortir pour qu’il puisse se faire soigner », a-t-elle ajouté, toute émue.
Ses enfants ont eux aussi pris la parole pour solliciter l’intervention personnelle du président Félix Tshisekedi.
Pami Halele
