La grande gravure a été réalisée par Prisca Tankwey, artiste visuelle et chef du département de peinture à l’Académie des beaux-arts. Cette fresque contre la désinformation a été inaugurée mardi 17 septembre 2924 par le secrétaire général des Nations Unies en charge des opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix.
La grande œuvre artistique a été réalisée pendant quatre jours par une équipe dirigée par Prisca Tankwey. Cette dernière a expliqué que sa peinture murale raconte les faits autour de la désinformation et rejoint le thème de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation au Congo (Monusco), qui aborde la désinformation comme fléau qui mine la paix.
« Sur cette représentation, on retrouve des personnes englouties dans des fausses informations et qui cherchent à se libérer par la quête de la bonne information. Nous avons travaillé pendant 4 jours avec une équipe d’assistants. J’ai beaucoup de respect pour les personnes qui m’ont accompagné dans la réalisation de cette œuvre », a-t-elle déclaré.
De son côté, Jean-Pierre Lacroix a encouragé les artistes qui ont concouru à la réalisation de cette fresque. Il a salué à sa juste valeur leur contribution à la promotion de la paix.
« Le rôle que les artistes, que les créateurs peuvent, doivent jouer dans ces efforts est fondamental. Cette fresque est remarquable à la fois pour ce qu’elle est mais aussi la manière dont elle a été faite en si peu des jours. C’est une œuvre qui s’inscrit dans une longue tradition de promotion de la paix et de communication à travers l’expression artistique, des implications de la guerre, de la valeur de la paix et des efforts qui sont nécessaires pour la construire. C’est une contribution des artistes dont tous les acteurs de paix ont besoin et vous faites un travail qui reflète toutes les valeurs des Nations-Unies », a dit le secrétaire général adjoint des Nations Unies chargé des opérations du maintien de la paix.
Junior Lomanga
Lire aussi Des médias massivement induits en erreur: Le Vice-ministre des Affaires étrangères ne reconnaît pas avoir été agressé