
Un peu plus de deux semaines après le dépôt par la première ministre Judith Suminwa, du projet de l’État exercice 2025 à l’Assemblée nationale, l’Inspection générale des finances (IGF) appelle en la mise en place des mécanismes devant permettre au gouvernement de mobiliser les recettes prévues.
Ce service de contrôle des finances publiques auréole le président de la République, Félix Tshisekedi, et la cheffe du gouvernement pour les avancées réalisées dans l’implémentation de la bonne gouvernance financière.
Chiffré à 49 847 milliards de francs congolais, soit environ 18 milliards de dollars américains, le projet du budget exercice 2025 présente une augmentation d’environ 21% par rapport à celui de l’exercice 2024, qui se chiffrait à 40.986,0 milliards de francs congolais, soit un peu plus de 16 milliards de dollars américains.
Parmi les grands axes, figurent notamment une augmentation de 13% des ressources allouées à l’agriculture, 14% au niveau des investissements et la poursuite des réformes sur la gratuité de l’enseignement de base, avec un accent particulier sur la quantité de l’enseignement. La matérialisation du Programme de développement locale des 145 territoires (PDL-145) fait partie des priorités.
Pour l’IGF, il est nécessaire de mettre en place des stratégies pour mobiliser les 18 milliards de dollars prévues dans le projet du budget 2025.
« Elle recommande au gouvernement de mettre en place rapidement des mécanismes renforcés de mobilisation des recettes publiques pour l’atteinte des objectifs du budget 2025 évalué à 18 milliards de USD », lit-on dans un communiqué publié par l’Inspection générale des finances, ce vendredi 4 octobre.
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Par ailleurs, l’institution dirigée par l’inspecteur général des finances, chef de service, Jules Alingete, jette des fleurs au chef de l’État pour la transparence observée dans la gestion des finances publiques
« L’IGF félicite le président de la République, chef de l’Etat et la première ministre, cheffe du gouvernement pour la mise en place d’une gouvernance financière et budgétaire responsable, transparente au travers du respect de la chaîne de la dépense publique et la réduction drastique des dépenses en urgences», précise le communiqué de l’IGF.
Junior Lomanga

