Le gouverneur de Kinshasa, Daniel Bumba, a pris part, samedi 12 octobre 2024, à la double commémoration de la mort du prophète Simon Kimbangu et de la naissance de son successeur actuel, Simon Kimbangu Kiangani. Devant de fidèles et de nombreux invités réunis dans la Cité sainte de Nkamba, nouvelle Jérusalem, au siège de l’église Kimbanguiste, il a donné ses recettes pour le retour de la paix dans la partie est de la République démocratique du Congo, en proie à l’insécurité.
C’est un Daniel Bumba très croyant qui a pris la parole à Nkamba devant le chef spirituel et représentant légal de L’église de Jésus-Christ sur la terre par son envoyé spéciale Simon Kimbangu(EJCSK), plus connue sous le nom de l’église Kimbanguiste.
Le gouverneur de Kinshasa a de prime abord, salué le combat de Simon Kimbangu pour la cause de l’humanité en général et la défense de la race noire en particulier. Abordant la question sécuritaire dans l’est de la RDC, le gouverneur de Kinshasa a exhorté les fidèles Kimbanguistes à prier intensément pour la fin de la guerre et sa corolaire des violences qui durent depuis trois décennies.
Daniel Bumba a étendu cet appel au reste de la population congolaise, adeptes ou non d’autres confessions religieuses. Il a mis un accent sur l’unité nationale et la solidarité entre congolais et invité les uns et les autres à se mobiliser dans la prière.
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Une sensibilisation qui n’a rien de mal, mais qui pourrait soulever tout de même quelques questionnements sur la conception de la religion par les dirigeants congolais.
En effet, d’aucuns estiment que la prière ne résoudra pas la crise sécuritaire dans l’est de la République démocratique du Congo.
En lieu et place de passer des journées à faire de longues prières, il serait judicieux d’appuyer les efforts fournis par le président de la République, Félix Tshisekedi, sur le plan diplomatique et militaire, en vue de mettre définitivement fin à l’agression rwandaise.
Junior Lomanga
