Ce n’est pas un point de vue ou une opinion. C’est un constat exprimé sous forme d’assurance par les représentants de la profession pétrolière, au terme d’une réunion, ce jeudi 17 octobre 2024 à l’hôtel du gouvernement, avec le vice-premier ministre, ministre de l’Economie nationale, Daniel Mukoko Samba.
Cette réunion fait suite à l’arrêté pris par le vice-premier ministre, ministre de l’Economie nationale, il y a dix jours, portant sur la baisse du prix des produits pétroliers, dans le cadre de la concrétisation de la volonté du président de la République, Félix Tshisekedi, de lutter contre la vie chère en République démocratique du Congo. Elle s’est tenue dans un contexte où des attroupements ont été observés dans les stations services à travers la ville de Kinshasa.
Mukoko Samba a transmis aux pétroliers la détermination du chef de l’État de préserver l’accalmie dans le secteur du pétrole pour la bonne marche de l’économie congolaise. A cet effet, il les a rassurés que les solutions à leurs desiderata seront apportées dans un délai raisonnable par le gouvernement en vue d’éviter la rupture des stocks.
« Le gouvernement, a-t-il dit, a mobilisé des moyens nécessaires des moyens nécessaires pour pour payer les manques à gagner avant la fin de cette année ».
Le directeur général de SOCIR SA et président du Groupement des professionnels et distributeurs des produits pétroliers (GPDPP), Franck Beaussart, a exprimé la satisfaction des pétroliers et souligné qu’il n’y a pas de risque de pénurie des produits pétroliers en République démocratique du Congo au stade actuel.
« Nous avons eu un entretien avec constructif avec le vice-premier ministre, ministre de l’Economie nationale. Nous avons discuté des problèmes qui concernent notre secteur: les problèmes d’approvisionnement, des prix, mais aussi le problème des manques à gagner. Cette rencontre nous a permis de nous rassurer mutuellement pour que nous puissions continuer à travailler main dans la main, comme nous l’avons toujours fait en vue de l’approvisionnement régulier du pays en produits pétroliers. Je tiens à rassurer l’opinion qu’il n’y aura pas de problèmes de penurie comme d’aucuns ont voulu le faire croire », a-t-il résumé.
Quid des queues devant les stations-services ?
Le président du GPDPP a révélé que le vice-premier ministre de l’Economie leur a annoncé une bonne nouvelle concernant les manque à gagner.
« Certains banquiers nous ont contactés pour nous donner la bonne nouvelle liée au paiement du manque à gagner destiné aux sociétés pétrolières », a affirmé Franck Beaussart.
Ce, avant de réitérer au patron de l’Economie nationale le soutien de tous les membres du Groupement des professionnels et distributeurs des produits pétroliers.
Lire aussi Lutte contre la vie chère: Mukoko Samba rabat les prix des produits pétroliers et vise huit biens de grande consommation (Communiqué)
Abondant dans le même sens, le vice-président du GPDPP et directeur général de Total Énergies/RDC, Baba Diallo, a balayé les inquiétudes exprimés par de congolais sur les capacités affichées par certaines sociétés pétrolières.
« Les queues que les Kinois avaient remarquées devant certaines stations étaient liées au fait qu’il y avait un engouement suite à la baisse des prix. A ce jour, je peux t’assurer qu’il y a moins des fils devant les stations-services et, je peux même dire qu’il n’y en aura plus », a-t-il déclaré.
Tout compte fait, avec l’engagement ferme pris le VPM de l’Economie nationale, au nom du gouvernement de la République, de payer le manquer à gagner dans un bref délai et les garanties données par les pétroliers quant à l’approvisionnement en carburant, les risques de voir le pays connaître une panne sèche des produits pétroliers ne sont pas à craindre.
C’est donc un pari gagné pour le président Félix Tshisekedi en ce qui concerne la baisse effective du prix des produits pétroliers. Au-dessus de tout, c’est un pas de plus dans le processus de l’amélioration du pouvoir d’achat des congolais.
Junior Lomanga
Lire également Urbanisme : Le projet « Fatshi City » présenté aux entreprises du Portefeuille de l’État
