Le vice-premier ministre, ministre de l’Economie nationale, Daniel Mukoko Samba, poursuit ses efforts pour maintenir l’effectivité de la baisse du prix des produits pétroliers. A cet effet, il a réuni, ce lundi 21 octobre 2024, en son cabinet de travail, les représentants du Comité professionnel des pétroliers nationaux (CPPN) au sein de la Fédération des entreprises du Congo (FEC). Ces pétroliers, qui représentent 49% du marché dans le domaine des hydrocarbures dans la zone Ouest, l’ont rassuré de la poursuite du ravitaillement en carburant.
Les échanges ont tourné essentiellement autour de l’engagement ferme du gouvernement à répondre positivement aux revendications de la profession pétrolière réunie au sein du CPPN, contenues dans un mémorandum. Il a été question aussi de s’assurer de la collaboration entre les deux parties ainsi que de la disponibilité des pétroliers à exercer leurs activités en toute quiétude.
Dans son mot, le vice-premier ministre, ministre de l’Economie nationale a transmis à ses interlocuteurs la volonté du président de la République, Félix Tshisekedi, de voir l’accalmie régner dans le secteur pétrolier.
« Le gouvernement a mobilisé des moyens nécessaires pour payer les manques à gagner avant de la fin de cette année. Les ressources financières sont déjà mobilisées à ce sujet. Une partie de ces manques à gagner sera payée d’ici la fin de cette semaine. A fin décembre, tous ces manques à gagner seront complètement épongés. L’idéal est de revenir aux fondamentaux consistant à ne plus accumuler des dettes pour le payement des manques à gagner », a rassuré Mukoko Samba.
Le vice-premier ministre de l’Economie nationale a tenu à préciser à l’attention du CPPN que, les réformes initiées dans ce secteur se poursuivront et que toutes les préoccupations seront résolues palier par palier.
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Le président du Comité professionnel des pétroliers nationaux de la FEC, Mankondo Maboko Joseph, a fait l’économie du contenu des échanges en ces termes :
« Nous sommes venus rencontre le vice-premier ministre à la suite d’un mémorandum que nous avions déposé. Tout cela tourne autour de la nouvelle structure des prix qui avait été publié le 2 octobre. Nous avons aussi discuté des problèmes qui concernent notre secteur: le problème d’approvisionnement, mais aussi celui des manques à gagner. La réunion s’est très bien déroulée et nous a permis d’étaler au vice-premier ministre, ministre de l’Economie nationale nos propositions. A cette suite, des solutions tes positives sont sorties de la sa bouche par rapport à nos questions. Nous sortons de cette réunion très contents et satisfaits ».
Et de poursuivre que: « la volonté démontrée et affichée par par le vice-premier ministre, partant du gouvernement, est que nous ne puissions disparaître, mais demeurons dans la profession. Avec toutes les solutions que le VPM de l’Economie vient de nous proposer, nous estimons que nous ne pouvons que nous contenter de la suite de nos relations de partenariat entre le gouvernement congolais et les pétroliers nationaux. Les choses vont évoluer positivement et nous sentons aujourd’hui, l’espoir de l’évolution positive ».
Pas de pénurie de carburant à craindre
A la question de savoir s’il y aura ou non pénurie du carburant au regard des assurances fournies par le gouvernement, le président du CPPN a répondu par la négative.
« Le stock étant suffisant et comme le gouvernement est entrain de payer, nous ne pensons pas avoir pénurie de carburant, ni problème d’approvisionnement, surtout dans le bloc Ouest où nous oeuvrons », a insisté Mankondo Maboko Joseph.
Il faut noter que cette rencontre entre Mukoko Samba et les pétroliers nationaux intervient quatorze jours après la décision du gouvernement de baisser le prix des produits pétroliers. Ce, conformément au combat du président Félix Tshisekedi contre la vie chère en République démocratique du Congo.
Les fruits de ce combat se consolident avec l’engagement ferme pris le vice-premier ministre Mukoko Samba, au nom du gouvernement, de payer le manque à gagner dans un bref délai et les assurances données par les pétroliers sur l’approvisionnement en carburant. Aucun risque de rupture ou de pénurie en carburant n’est donc à craindre.
Junior Lomanga
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