Ces hommes et femmes, jeunes et vieux, passent le plus clair de leur temps à surfer sur le web et les réseaux sociaux. Ce n’est pas par manque de boulot. Non. C’est leur boulot. Eux, ce sont les membres de la Commission Alerte numérique du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC). Durant trois jours, de ce mardi 22 au jeudi 24 octobre 2024, ils sont en formation de renforcement de leurs capacités en monitoring du contenu des médias en ligne et des réseaux sociaux.
Cette formation, qui se tient au Centre d’études pour l’action sociale (CEPAS) dans la commune de la Gombe, est assurée par Osservatorio di Pavia.
Le coordonnateur, coordinateurs adjoints, observateurs-analystes principaux et observateurs-analystes de la Commission Alerte numérique du CSAC seront formés notamment sur les questions générales+les discours de haine; les questions de genre+désinformation et; les questions organisationnelles+exercices pratiques.
La cérémonie d’ouverture de cette formation a été présidée par le rapport adjoint du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication, Serge Ndjibu Ngoy.
Ce dernier a fait remarquer que la révolution numérique a donné naissance aux réseaux sociaux qui, ont engendré une corolaire de problèmes, notamment la désinformation, les discours de haine etc.
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Il a expliqué que la création au sein du CSAC, de la Commission Alerte numérique, a été motivée notamment par la nécessité de monitorer le contenu des médias d’informations en ligne d’une part, et d’autre part, de monitorer celui des réseaux sociaux dans le but de réguler le contenu du numérique en général en République démocratique du Congo.
Serge Ndjibu Ngoy a relevé que le but de cet atelier de trois jours est d’augmenter les capacités opérationnelles des membres de la Commission Alerte numérique du CSAC.
Anny Kanyama
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