Alors que ce sont les ministres des Finances qui prennent habituellement part aux réunions annuelles de la Banque mondiale, le ministre des Ressources hydrauliques et de l’électricité, Teddy Lwamba, y prend exceptionnellement part cette année, à Washington DC. Dans son discours, il a démontré que la République démocratique du Congo représente une réponse clé au programme M300 de la Banque mondiale et de la Banque africaine de développement, qui vise à fournir de l’électricité à 300 millions de personnes d’ici 2030.
Le ministre des Ressources hydrauliques et de l’électricité a affirmé que le potentiel énergétique de la RDC pourrait non seulement bénéficier à sa population, mais également à l’ensemble du continent, en particulier à ses pays voisins.
Teddy Lwamba a également abordé les conséquences néfastes du changement climatique, indiquant que 94 % des Congolais se rabattent à l’usage du charbon de bois faute d’électricité. Cette situation entraîne une déforestation alarmante, exacerbant la crise climatique. Sous la présidence de Félix Tshisekedi, la RDC se positionne comme un pays fournisseur de solutions, en exploitant ses ressources en « minerai vert » pour créer une énergie durable.
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Concernant le projet du barrage d’Inga, le ministre a rappelé que la RDC possède un potentiel hydroélectrique de 100 000 mégawatts, dont 44 000 sont disponibles sur le site d’Inga. La construction de ce barrage permettra de générer une énergie décarbonisée, capable d’alimenter plus de 80 millions de citoyens. Lwamba a souligné l’importance de lever des fonds à hauteur de 10 milliards de dollars pour le développement de ce projet ambitieux.
Ainsi, la RDC se positionne comme un acteur clé dans la lutte pour un avenir énergétique durable, tant pour elle-même que pour la région.
Avec Cel Min-Rhe