TRIBUNE
Quand Mukoko Samba leur retire le beafteck de la bouche
Il y a peu, Daniel Mukoko Samba avalait la poussière des routes mal entretenues des provinces du Grand Kasaï, visitant champs et silos de maïs et manioc. Des voix perfides se sont faites fluettes. Il a suffi que soit désormais protégé le carburant des taximens, des camionneurs et des motocyclistes, pour que des plumes assassines crachent du venin. A défaut de tirer directement sur Fatshi l’on oriente les obus sur son porte-lance.
Les dictionnaires sont retirés des rayons pour trouver le mot le plus méchant ou le plus vil.
Des officines internes et externes sont mises à contribution, pour chercher noise au Vice-Premier ministre, ministre de l’Economie Nationale, Daniel Mukoko Samba. Cependant, l’énormité de leurs faussetés est telle que ce gang se trouve obligé de jouer masqué, ni identité ni domicile. Helas!, même les crimes quasi parfaits d’Al Capone laissaient les traces d’une signature de maître. L’essentiel est de vérifier à qui profite le meurtre. Et à l’ère du numérique, le fact checking permet et parvient à débrouiller le plus ardu des logarithmes.
Dans cette affaire des facilités officielles et ouvertes accordées aux professionnels du pétrole, Daniel Mukoko Samba n’a pas à jouer au détective. Les archives existent dans plusieurs services de l’Etat. Ceux qui ont tenté de faire croire que c’est par malice que le nom de l’Ong ARDA a été glissé malignement par le Cabinet Mukoko Samba se sont noyés dans un ridicule enfantin. La documentation de la DGDA, telle une gifle punitive, a fait taire les apprentis sorciers, dans toutes les langues. Ils en veulent à ceux qui les ont ainsi induits dans une grossière bévue.
Bien plus, les jeunes juristes et économistes de notre pays ne sont pas prêts à oublier le procès dit des 100 jours de début 2019. Ils ont suivi attentivement l’ancien Conseiller à la Présidence de la République, Marcellin Bilomba, livrant les détails de ce que peut être le détournement des frais liés à la mauvaise pratique de la subvention du carburant. L’ancien Ministre aux Finances de l’époque avait dû lui-même expliquer aussi, devant les juges et les caméras, comment la fraude peut s’insérer dans cette fameuse opération de la « décote ». Depuis lors, le Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, a donné des directives précises pour que ceux qui gouvernent maintenant, sous sa vision personnelle, ne tombent pas dans ce genre de manigance. Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale est précisément le gardien affecté à la lutte contre ce lot de magouilleurs.
En tout cas, il s’est avéré que les détracteurs de Daniel Mukoko Samba évoluent sans égard au contexte. C’est une faute grave pour toute entreprise d’analyse, surtout de critique malveillante. Il est ainsi triste de lire des pseudo explications, qui sont à l’opposé total de la technique de paiement par échelonnement. La mise en œuvre de cette pratique, via la ligne « Stock de sécurité 2 » (SS), vise à soutenir la trésorerie des distributeurs et à garantir un approvisionnement régulier en carburant. Ces facilités ne sont pas des exonérations fiscales. Les bénéficiaires demeurent soumis aux droits et taxes dus au Trésor. Seuls les ignorants en la matière peuvent oser dire qu’un gain personnel se trouvera au bout de ce processus si transparent.
Le faux combat mené contre Daniel Mukoko Samba a comme cause réelle le courage du patron de l’Economie nationale d’avoir bouché les trous où se servaient ceux qui ont toujours vécu avec les mains toujours plongées dans les caisses de l’Etat.
A travers cette campagne mensongère, en réalité les tricheurs versent des larmes, pour avoir perdu des fonds indus, qu’ils avaient déjà comptabilisés comme frivole richesse personnelle. Les comptes privés ayant été ainsi asséchés, leur clairon de guerre a donc sonné. Mais la Cheffe de gouvernement Judith Suminwa connaît les objectifs précis de la politique économique de ce 2ème mandat du Président de la République et elle reste vigilante à l’égard de toutes les incohérences.
Droit dans ses bottes, avec son curseur posé sur le combat du Chef de l’Etat contre la vie chère en RDC, l’un de ses Six Engagements, Daniel Mukoko Samba, est tout à fait immunisé contre ce genre d’attaques. Il n’est nullement prêt à baisser les bras. Les chiens aboieront encore, mais la caravane continuera à passer.
JP KATATA
Analyste indépendant
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