Ils ont fui la mort distribuée par les miliciens Mobondo dans le territoire de Kwamouth, province du Maï-Ndombe. Ils ont trouvé refuge à Bandundu, chef-lieu de la province du Kwilu. Leur vie est sérieusement menacée par les conditions sociales inhumaines dans lesquelles ils vivent. Ces déplacés vivent dans une précarité indescriptible, qui a déjà entraîné quelques cas de décès.
D’après le chef du camp des déplacés de Kamwouth à Bandundu, François Tabuku, trois morts ont été enregistrés en une semaine à cause notamment des conditions hygiéniques invivables et le manque des nourritures.
Parmi les personnes décédées, il y a deux hommes et une femme qui devait être opérée pour l’appendicite.
Plus de cent dix déplacés ont trouvé la mort dans le chef-lieu du Kwilu depuis le début de la crise sécuritaire dans le territoire de Kamwouth. Les efforts fournis par le gouvernement pour assister les déplacés se sont révélés insuffisants.
Anny Kanyama
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