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C’est le sujet du moment en République démocratique du Congo. Le changement ou révision de la constitution, voulu par le président de la République, Félix Tshisekedi, est sur toutes les lèvres. Alors que presque tous les gouverneurs de provinces ne se sont pas encore officiellement prononcés, celui du Haut-Katanga, Jacques Kyabula, a exprimé son accord.
Après Kisangani où il a annoncé son intention de changer ou de réviser la constitution pour l’adapter aux « réalités » du pays, le président Félix Tshisekedi est revenu sur ce sujet lors de son déplacement dans le Grand Katanga. Dans son meeting tenu samedi 16 novembre 2024 à Lubumbashi, il a affiché sa détermination à aller jusqu’au bout en vue de changer ou de modifier la constitution.
Logiquement, son hôte, le gouverneur du Haut-Katanga, devait réagir. Et, Jacques Kyabula ne s’est pas fait prier pour le faire.
En effet, dans son discours lors de l’inauguration du siège de l’Assemblée provinciale, mardi 19 novembre 2024, il a soutenu que le changement de la constitution sera synonyme de changement de mode de gestion de la République démocratique du pays.
« Qui s’opposerait au changement qui change les mentalités ? Qui s’opposerait au changement qui change les modes de gestion de l’Etat et donc au changement de la Constitution ? … être en mesure de procéder à la retenue des 40 % à la source afin de financer les projets de développement », a déclaré le gouverneur du Haut-Katanga.
Au présidium de l’Union sacrée de la nation, l’heure est à la prudence. Augustin Kabuya et Christophe Mboso sont à ce jour les seuls des six membres du directoire de la famille politique du chef de l’État à avoir dit oui à l’éventuel changement de la constitution.
Les autres, à savoir, Vital Kamerhe, Jean-Pierre Bemba, Modeste Bahati et Sama Lukonde ne sont pas pressés à donner leur position.
Anny Kanyama
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