Home Economie En faveur d’une conférence organisée par l’IGF et FIGE: Félix Tshisekedi engage la jeunesse africaine dans la lutte anti corruption

En faveur d’une conférence organisée par l’IGF et FIGE: Félix Tshisekedi engage la jeunesse africaine dans la lutte anti corruption

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Le président de la République, Félix Tshisekedi, a présidé ce lundi 9 décembre 2024, la conférence commémorative de la journée internationale de lutte contre la corruption. Ces assises, organisées par l’Inspection générale des finances (IGF), en partenariat avec le Forum des Inspections générales d’État et institutions de contrôle assimilées (FIGE), lui ont servi de cadres pour engager la jeunesse congolaise en particulier, et africaine en général, dans son noble combat contre le fléau qu’est la corruption.

Devant un échantillon de la jeunesse congolaise réuni à Pullman hôtel de Kinshasa, Jules Alingete, inspecteur général des finances-chef de service de l’Inspection générale des finances (IGF) et les responsables d’autres institutions de contrôle africaines membres du FIGE ont évangélisé la bonne nouvelle de la lutte contre la corruption.

Il a signalé, avec satisfaction, que l’année 2024 a vu l’IGF cogner sérieusement, apporter un coup de massue à la prédation financière. Ce qui a contribué à l’amélioration continue de la gouvernance publique.

Le retour de la patrouille financière en 2025

Pour l’année 2025, le gendarme financier ne compte pas lâcher prise. La cheville ouvrière du président Tshisekedi dans la lutte anti corruption entend appuyer fort pour en finir avec la délinquance financière publique.

Outre l’intensification de la sensibilisation, il a annoncé le retour de la patrouille financière dans les entreprises, établissements et services publics de l’Etat.

« Nous allons accentuer la sensibilisation au niveau des écoles secondaires, des universités, des jeunes politiques pour dresser une armée mobilisée contre la corruption de manière à ce que demain parmi ces jeunes, nous aurons les gens qui seront aux affaires qui puissent déjà intérioriser les bonnes pratiques et le refus de la corruption. 2025 doit marquer le retour de la patrouille financière, la sensibilisation accrue des jeunes dans les universités partout pour les dresser contre la corruption », a déclaré l’inspecteur général des finances-chef de service.

Contrôle préventif et a priori des opérations financières de l’Etat dans les entreprises publiques, les établissements, les entités territoriales décentralisées, la patrouille financière, en vigueur durant plus de deux ans, avait été levée en mai dernier dans 30 établissements et entreprises.

Félix Tshisekedi arme la jeunesse contre la corruption

Devant les délégations de l’Angola, Côte d’Ivoire, Ouganda, Togo, Mali, Burkina Faso, Somalie et Djibouti, le superflic financier a assuré que la RDC se joint aux autres nations pour combattre la corruption en impliquant la jeunesse dans ce combat.

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Donnant officiellement le coup d’envoi de cette conférence organisée sous le thème : « mobiliser la jeunesse africaine dans la lutte contre la corruption pour des lendemains meilleurs », le chef de l’Etat Félix Tshisekedi a décrit la corruption en ces termes :

«La corruption n’est pas une simple entorse administrative; elle n’est pas un détail dans la gestion du bien public. Elle est une perversion morale et sociale, un affaiblissement insidieux de nos institutions, un détournement continu du destin collectif. Elle mine la crédibilité de l’État, sape la confiance mutuelle qui doit exister entre gouvernants et gouvernées, et plus largement, elle brise l’élan même du développement. »

Pour Félix Tshisekedi, « dans un pays comme la République démocratique du Congo, riche de ses ressources naturelles, de ses hommes et de ses femmes, de son histoire, de sa jeunesse nombreuse et dynamique, la corruption constitue un frein cruel.»

Le président de la République a fait savoir aux jeunes africains que la corruption bloque les investissements constructifs, entrave l’amélioration des services publics, fragilise notre système sanitaire et éducatif, alimente l’injustice et creuse les inégalités.

« Il est d’autant plus douloureux de constater que, bien souvent, ce sont les plus vulnérables qui en payent le prix fort. La corruption détourne l’argent public de son but initial, qui est de construire des routes, des écoles, des hôpitaux, garantir un accès à l’eau potable, à l’électricité et à la santé ou à la justice. Les fonds destinés aux programmes de formation, aux initiatives en faveur de la jeunesse, se perdent dans des canaux opaques, privant ainsi nos enfants et nos étudiants du bagage dont ils ont besoin pour porter le flambeau du futur», a poursuivi le chef de l’État.

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De son côté, le secrétaire exécutif du FIGE, Hassan Issa Sultan a exprimé sa profonde gratitude envers le président Tshisekedi pour son engagement sans faille en faveur de la lutte contre la corruption, marqué par sa présence à cet événement. Il a salué aussi le travail remarquable abattu par Jules Alingete Key, dont les retombées positives dépassent largement les frontières de la République démocratique du Congo.

Junior Lomanga

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