A travers une série d’ordonnances lues ce jeudi 19 décembre 2024 sur les antennes de la Radio télévision nationale congolaise (RTNC), le président de la République, Félix Tshisekedi, a réorganisé les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC). Il a notamment nommé aux fonctions de chef d’état-major, le lieutenant- général Banza Mwilambwe Jules.
Un poste taillé sur mesure pour celui qui était jusqu’à sa nouvelle nomination, chef de la maison militaire adjoint du président de la République, chargé des opérations et des renseignements.
Beaucoup de congolais avaient découvert Banza Mwilambwe Jules en faveur de l’ordonnance présidentielle d’octobre 2022 qui le nommait chef de la maison militaire adjoint du chef de l’État en charge des opérations et renseignements. Mais en réalité, il avait fait preuve de probité et des compétences dans ses fonctions antérieures pour en arriver là.
Par exemple, en tant que commandant adjoint chargé de la logistique au sein de la Garde républicaine, l’unité d’élite chargée de la sécurité du président de la République et des sites stratégiques.
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Tant à la Garde républicaine qu’à la maison militaire du chef de l’État, ce haut gradé de l’armée a sans doute pris connaissance et probablement été associé dans des opérations hautement secrètes d’achat d’équipements militaires et de coordination entre différents services de défense.
Désormais élevé aux fonctions de chef d’état-major des FARDC, dans un contexte marqué par des opérations militaires notamment contre les agresseurs rwandais et leurs supplétifs du M23, il va devoir montrer au président de la République, commandant suprême des forces d’armées et de défense, qu’il a fait un choix judicieux en le nommant à ce poste stratégique.
Junior Lomanga
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