
Au moment où la République démocratique du Congo se bat pour bouter dehors les terroristes de la coalition M23/Armée rwandaise, il est peut être temps pour le président de la République, Félix Tshisekedi, de faire preuve de mêmes rigueur et sévérité à l’égard des ennemis internes. Parmi eux, Moïse Kambulu, gouverneur du Kasaï Central, qui semble guider cette province tout droit vers sa disparition.
C’est le moins que l’on puisse dire de ce gouverneur au regard de son attitude belliqueuse, brigande et rebelle, affichée avant, pendant et après la visite du chef de l’Etat à Kananga, dans le cadre de son itinérance dans l’espace Grand Kasaï.
Moïse Kambulu a, en effet, tiré à boulet rouge sur le président de la République, le gouvernement et d’autres institutions nationales, lors d’un briefing spécial diffusé en direct sur la Radio télévision nationale congolaise (RTNC) et suivi par de millions des téléspectateurs à travers le monde.
Ce jour-là, face à une question lui posée par une journaliste, le gouverneur Kambulu a perdu son latin et a déconné. Il s’est agité comme un voyou et s’est permis de cracher sur le président de la République, alors que ce dernier séjournait , avec une bonne partie de membres du gouvernement, dans sa province. Quelle bêtise! Inadmissible !
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Pourtant, apprend-on, il recevrait chaque mois 170 millions de Francs congolais mais il n’a jamais amorcé ne serait que les travaux de salubrité dans la ville de Kananga, chef-lieu de province.
Heureusement que l’évêque de Kananga l’a rabroué poliment. Mgr Félicien Tambwe a salué les efforts fournis par le gouvernement à travers les projets en cours. Seul un illuminé ne peut comprendre que le Kasaï Central se perd davantage avec un leadership de pacotille.
De son côté , l’Assemblée provinciale, première institution provinciale, aurait décidé de laver l’image de marque du Kasaï Central, ternie par les propos ordurieux de Kambulu, que nous avons décidé de ne pas relayer au nom de la moralité.
Aux dernières nouvelles, les jours de cet incompétent à la tête de la province seraient comptés. Le jeu en vaut la chandelle.
Jean Pérou Kabouira
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