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Culture: le Centre culturel Andrée Blouin dédie le mois de janvier à la promotion des luttes révolutionnaires

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La République démocratique du Congo a célébré, comme chaque année, le 4 janvier 2025, les martyrs de son indépendance. Une journée mémorielle des victimes de la repression sanglante de 1959, qui avait donné lieu à une salve de revendications congolaises jusqu’à l’obtention de l’indépendance en 1960.

En marge de cette journée, le Centre culturel Andrée Blouin a rendu hommage aux martyrs qui ont sacrifié leur vie pour la liberté et la souveraineté de la RDC. Un panel constitué de deux éminents chercheurs et enseignants a été organisé. Les participants ont réfléchi autour de l’importance de l’événement tragique du 4 janvier 1959 que tous les congolais doivent prendre comme repère et inspiration afin de s’inscrire dans la dynamique d’une lutte continue pour la liberté et l’intégrité totale du pays.

Exposant le thème: « 4 janvier 1959 : une date, un tournant, une inspiration pour le Congo et l’Afrique », Kabemba Luembe, chercheur indépendant en économie et science du développement, a retracé les circonstances qui ont conduit à cet événement tragique jouant le rôle de catalyseur dans l’indépendance de la RDC.

Il a sensibilisé à l’éveil d’esprit critique pour une lutte continue.

« La lutte, a-t-il dit, doit se poursuivre et celle-ci peut prendre plusieurs formes dont la forme politique, ceci en mémoire de nos martyrs de l’indépendance».

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Mme Julie Ngondu, doctorante en Relations internationales et assistante à l’UPN, a exposé sur des leçons à tirer des martyrs de l’indépendance, l’inspiration que la jeunesse congolaise peut avoir de panafricanistes.

« Comme ces jeunes s’étaient levés contre le colonialisme jusqu’à obtenir l’indépendance politique au prix de leur sang, la jeunesse congolaise doit aujourdhui comprendre qu’elle a la responsabilité de faire libérer ce pays de la colonisation économique », a-t-elle soutenue.

Pour elle, il est question de relier les effets de 1959 à la situation actuelle en RDC. Elle a souligné que les aspirations à la justice, à l’autodétermination et à la liberté, de l’évènement du 4 janvier 1959 résonnent encore actuellement dans le coeur des congolais et montrent comment les défis présents et la lutte contre la corruption et la quête de gouvernance inclusive trouvent des racines dans un passé de résistance.

Il est donc nécessaire, a martelé madame Julie Ngondu, que la jeunesse, étant acteur du changement politique et du développement, s’inspire de cet héritage pour construire un avenir meilleur et juste.

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Ce panel, suivi d’une prestation des slameurs, inaugure la série d’activités prévues au Centre Andrée Blouin pendant ce mois de janvier, en vue de valoriser la lutte des hommes et femmes qui ont marqué l’histoire par des actions politiques, sociales ou idéologiques.

Le thème de ce mois est révolutionnaire car, il met l’accent sur des idées, des mouvements ou des figures qui incarnent le changement radical dans un domaine déterminé.

Grâce Ewawa

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