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RDC: Thomas Lubanga reprend les armes et se jette dans les bras de l’AFC/M23

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L’ex-chef de guerre, Thomas Lubanga Dylo, est revenu sur ses tendances premières, en reprenant les armes. C’est ce que révèle un rapport des Nations unies, publié ce mercredi 8 janvier 2025.

Chasser le naturel, il revient au galop, dit-on, l’ancien chef de milice en Ituri semble n’avoir pas tiré leçon de ses quatorze(14) ans passés à la Haye suite à sa condamnation par la Cour pénale Internationale pour crimes de guerre dont l’enrôlement et la conscription d’enfants de moins de 15 ans.

Près de cinq ans après sa libération en mars 2020, l’ancien président de l’Union des patriotes congolais/Forces patriotiques pour la libération du Congo (UPC/FPLC) est de nouveau cité de s’impliquer dans de groupes armés en République démocratique du Congo.

Un rapport des Nations unies pointe Thomas Lubanga d’avoir adhéré et rejoint le groupe Zaïre/ADCVI dont il serait le facilitateur de l’alliance avec l’AFC-M23, supplétifs de l’armée rwandaise.

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Le rapport renseigne que Lubanga et son fidèle compagnon, Yves Khawa Panga, ont mobilisé et recruté de combattants pour ce mouvement rebelle dans la province de l’Ituri et se sont établis à Kampala, en Ouganda, d’où ils superviseraient le transfert d’armes et la formations des recrues.

Selon les experts onusiens, c’est Innocent Kaina, alias India Queen, un commandant du M23, qui assure le pont entre ce mouvement et Lubanga.

Ils attribuent à l’ancien détenu de la CPI la récente réconciliation entre différentes actions armées en Ituri, entre autres, le groupe MAPI et le Zaïre/ADCVI.

Interrogé par les experts onusiens, le gouvernement ougandais a réfuté tout lien avec Thomas Lubanga, affirmant ne pas être au courant ni de sa présence sur le sol ougandais ni ses activités.

D’aucuns pensent que si Thomas Lubanga avait été condamné à la peine de mort par la justice congolaise pour ses crimes qui lui ont valu 14 ans à la CPI, et avait été exécuté, il n’allait plus constituer une menace à la sécurité et à la stabilité des provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.

Jean Pérou Kabouira

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