
Réuni ce mardi 14 janvier 2025 sous la direction du gouverneur Jacques Kyabula, le Conseil provincial de sécurité du Haut-Katanga s’est montré moins alarmiste sur la situation sécuritaire à travers la province en général et la ville de Lubumbashi en particulier. Alors que la société civile fait état d’au moins une dizaine de personnes qui auraient été tuées en l’espace de deux semaines, le Conseil dit en avoir enregistré seulement deux cas, en dehors de celui du journaliste Patrick Adonis Numbi Banze, tué il y a une semaine.
Ouvertement, c’est la guerre des chiffres entre les autorités provinciales et la société civile du Haut-Katanga autour des victimes de l’insécurité. Cette dernière a annoncé la découverte, lundi 13 janvier, de 4 corps sans vie dans différents coins de Lubumbashi.
Ces corps auraient été découverts respectivement dans un caniveau de l’avenue Sendwe, devant un mur du collège Saint Boniface Kitumaini 1 dans la commune de Kamalondo, à la place Tunnels et devant l’Institut Salama.
« Il a été rappelé aux forces de sécurité leur obligation d’assurer l’ordre public et la sécurité. Il a fait notamment le point sur l’insécurité qui semble régner. Officiellement, c’est deux corps. Le premier corps a été retrouvé en face du collège Saint-Boniface, apparemment tamponné et jeté dans un drap qui se trouve juste à côté du Sacré-coeur. Le deuxième corps, c’est sur avenue Sendwe, celui d’un fou tamponné», a rapporté Polydor Masengo, directeur de cabinet du gouverneur du Haut-Katanga.
Il a annoncé que des dispositions ont été mises en place pour renforcer la sécurité. Il s’agit notamment des barrages filtrants et des patrouilles mixtes.
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« Dans l’entre temps, les contrôles de jour et de nuit continuent pour arrêter ces malfrats. Les assassins de Adonis ne sont pas encore appréhendés mais toutefois, ils le seront incessamment. La sécurité est déployée, des patrouilles des nuits, des barrages filtrants qui chaque jour et nuit permettent aux forces de l’ordre de contrôler le passage sur des axes choisis. Ce qui nous permet de barrer la route aux malfrats », a assuré le Direcab du gouverneur du Haut-Katanga.
Le Conseil provincial de sécurité du Haut-Katanga relève que les bouclages ont permis l’arrestation d’une soixantaine de présumés criminels, auteurs de plusieurs cas de criminalité, qui seront bientôt jugés par les juridictions compétentes.
Junior Lomanga
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