
L’ancien envoyé spécial des États-Unis pour le climat, John Kerry, a salué l’annonce du lancement par la République démocratique du Congo, du projet de couloir vert Kivu-Kinshasa. Il s’est dit heureux d’avoir participé à sa conception et a encouragé les forces publiques et privées à affronter main dans la main les défis climatiques et socio-économiques.
Au Forum économique mondial de Davos 2025, la République démocratique du Congo a fait l’annonce du projet de couloir vert, présenté comme la plus grande réserve forestière tropicale du monde.
Longue de 2400 km, elle reliera le parc national des Virungas aux forêts de l’Ituri et le fleuve Congo, de Kisangani à Kinshasa. Sa réalisation sera le fruit des partenariats public-privés.
Présent à la réunion annuelle de Davos, John Kerry a déclaré que « ce projet représente l’un des efforts les plus excitants auxquels j’ai eu le privilège de participer ».
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L’ancien envoyé spécial des États-Unis pour le climat a affirmé que le couloir vert incarne une solution innovante pour préserver les ressources naturelles et a « le pouvoir de transformer des vies, de sortir les jeunes de la violence en leur offrant des emplois et un avenir, tout en contribuant à la lutte contre le changement climatique ».
Présenté comme une initiative exemplaire devant réduire les émissions de CO2, restaurer les forêts et promouvoir une agriculture durable, ce projet bénéficie d’un soutien de l’Union européenne à hauteur d’un milliard d’euros. Déjà, l’UE a mobilisé une première tranche de 42 millions d’euros, visant à dynamiser l’agriculture durable, les énergies renouvelables tout en renforçant la stabilité régionale.
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Espérant que le couloir vert Kivu-Kinshasa pourrait devenir un exemple pour d’autres régions du monde, John Kerry a martelé sur la nécessité de financer et de réaliser ce projet tel que prévu.
« Il n’y a rien de pire, a-t-il mis en garde, qu’annoncer un projet ambitieux et ne pas le réaliser. Ce ne sera pas le cas ici ».
Junior Lomanga
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