Le tribunal militaire de garnison de Kinshasa-Gombe, siégeant en procédure de flagrance, a condamné à la peine de mort 52 bandits et criminels urbains communément appelés Kuluna, ce vendeur 24 janvier 2025.
Au total, 57 présumés bandits étaient poursuivis pour terrorisme. L’audience était organisée à la maison communale de Kalamu. Cinquante-deux d’entre eux ont été reconnus coupables des infractions pour lesquelles ils étaient poursuivis.
Cinq autres ont été acquittés, le tribunal ayant déclaré non établie l’infraction à leur charge.
« Par ce motif, le tribunal militaire de garnison de Kinshasa Gombe, statuant publiquement et contradictoirement à l’ égard de tous les prévenus, et après délibération par scrutin secret, à la majorité de voix de ses membres, dit établie, en fait comme en droit, la prévention de terrorisme mise à charge de 52 prévenus, les déclare coupables et par conséquent les condamne sans admission des circonstances atténuantes à la peine de mort», a prononcé le major magistrat Freddy Eume Ampia, président du tribunal militaire de garnison de Kinshasa- Gombe.
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Gros souci: en dépit de la vague des condamnations à mort prononcées ces dernières semaines contre des Kuluna, la criminalité urbaine continue à faire rage à Kinshasa.
Cette semaine, plusieurs cas d’attaques dont celle mortelle, du fils de l’ancien directeur général de la RTNC, Freddy Mulumba, retrouvé mort dans une parcelle de la commune de Kinshasa, ont été enregistrés. Décidément, l’opération Ndobo initiée par le gouvernement pour traquer les délinquants urbains, bien qu’ayant permis l’arrestation et la condamnation de centaines de Kuluna, n’a pas encore réussi à restaurer la sécurité dans la capitale congolaise.
D’aucuns pensent que les autorités devaient passer à une autre étape, à savoir celle de l’exécution des Kuluna condamnés à la peine de mort, question d’envoyer un signal fort aux criminels encore en liberté dans la ville de Kinshasa.
Anny Kanyama
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