Si vous avez lu ces dernières heures un texte sur les réseaux sociaux, prétendument écrit par Aubin Minaku, relatif à la situation sécuritaire dans le pays, c’est que vous êtes tombés sur une fake news. Ce message ne provient pas de l’ancien président de l’Assemblée nationale. N’y accordez aucune attention.
Alors qu’elle fait face à une situation sécuritaire compliquée à cause de la guerre lui imposée dans sa partie Est, la République démocratique du Congo doit lutter contre une autre guerre, moins connue: la désinformation. Elle est certes invisible, mais elle fait de nombreuses victimes.
C’est le cas d’Aubin Minaku, cadre du Front Commun pour le Congo (FCC), à qui on a attribué un message au contenu amère qui ne lui ressemble pas.
A lire ledit message, toute personne avisée qui a lu ou entendu par le passé au moins une fois Aubin Minaku, découvrira qu’il n’en est pas l’auteur.
En effet, ce chiffon de fake news est écrit en un français approximatif, qui n’a rien à voir avec le style concis, précis et soutenu de l’ex-speacker de l’Assemblée nationale.
La forme étant déjà fausse, il est inutile de parler du contenu de ce torchon partagé sur les réseaux sociaux.
Selon son entourage restreint, Aubin Minaku sait d’où vient ce texte et connait les raisons pour lesquelles il est visé particulièrement en cette période. Mais en homme d’État, il préfère laisser le temps faire son travail.
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Aussi, comme le témoignent ceux qui le côtoient ou qui ont travaillé avec lui, Minaku n’a pas la réputation de tenir des propos incendiaires.
Au contraire, il est connu comme un homme réservé, paisible et doux.
Bien plus, quand on a été la deuxième personnalité de la République et qu’on a une carrière professionnelle et politique aussi respectable, il est inimaginable de croire qu’une sommité de son rang se permettrait une connerie de ce genre.
Junior Lomanga
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