Ils ont décidé unilatéralement d’observer un cessez-le feu. Ils ont eux-mêmes repris unilatéralement les combats en attaquant les positions des FARDC. L’armée rwandaise et ses pantins de l’Alliance fleuve Congo-Mouvement du 23 mars (RDF/AFC-M23) n’ont pas respecté le cessez-le-feu qu’ils ont décrété de manière unilatérale le 3 février 2025.
Ce mercredi 5 février, ils ont lancé une offensive sur la cité de Nyabibwe, située dans le territoire de Kalehe, province du Sud-Kivu. Ils ont rencontré une farouche résistance des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), qui leur ont fait mordre de la poussière.
Les combats ont repris ce mercredi dans le Sud-Kivu entre l’armée rwandaise et ses supplétifs du M23 et les FARDC. Selon le gouvernement congolais, les positions de l’armée ont été attaquées par l’ennemi.
Pourtant, dans un communiqué publié le 3 février, l’AFC/M23 a annoncé « un cessez-le-feu qui prend effet à partir du 4 février 2025 pour des raisons humanitaires ».
Entre-temps, le bilan de l’offensive de l’armée rwandaise et de l’AFC/M23 à Goma a été revu à la hausse.
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Selon le directeur adjoint de l’OCHA en RDC, plus de trois mille personnes ont été tuées.
« Au moins 2 000 corps ont déjà été enterrés par les communautés et la croix rouge. Selon les chiffres de l’OMS, 900 corps sont toujours dans les morgues des hôpitaux de Goma. De nombreux corps en état de décomposition restent dans certaines zones, notamment à l’aéroport et à la prison de Goma », a déclaré Bounena Sidi Mohamed.
Sur le terrain, les acteurs humanitaires manquent cruellement notamment de sacs mortuaires et même des combinaisons de protection individuelle.
Jean Pérou Kabouira
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