Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont entamé, lundi 10 février 2025, des opérations contre les miliciens Mobondo, au village Masiakwa, territoire de Kwamouth, dans la province du Mai-Ndombe. Selon le porte-parole de l’armée dans le Grand Bandundu, le capitaine Antony Mualushayi, au moins deux miliciens ont été tués et des armes blanches ainsi qu’une arme AK47 récupérées.
C’est le genre des nouvelles dont avait besoin la population. Ça y est. Le calme est en train de revenir à Masiakwa, un épicentre du phénomène Mobondo.
C’est dans ce village qu’avait débuté le conflit foncier entre les Teke et les Yaka, qui s’est mué en la formation de miliciens qui ont semé désolation et mort dans le Grand Bandundu et dans une partie de Kinshasa.
Selon le capitaine Antony Mualushayi, les opérations de fouilles menées par l’armée ont mis en débandade les miliciens dans cette partie de la onzième région militaire. Pourchassés, les Mobondo ont perdu combattants, armes et leurs amulettes qui leur donnaient une illusion d’invulnérabilité.
L’armée a mené ces opérations à la suite des récentes attaques des miliciens Mobondo, qui ont fait de victimes au sein de la population.
Anny Kanyama
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