
Décédé le 7 février dernier, le chef de bureau de division communication/presse, département audiovisuel de l’Inspection générale des finances (IGF), Apo Ipan Ansh, a été conduit à sa dernière demeure au cimetière Nécropole, ce mardi 18 février 2025. Lors de la levée de sa dépouille à l’hôpital du Cinquantenaire, il a été honoré par les responsables de l’IGF, les professionnels des médias, les membres de la famille et de nombreuses autres personnes.
Ancien journaliste à la RTNC et à Educ TV et enseignant à l’Université pédagogique nationale (UPN), Apo Ipan a fini sa course sur terre en qualité de chef de bureau de la division communication/presse, département audiovisuel de l’IGF.
Naturellement, ce service de contrôle des finances publiques rattaché à la présidence de la République a été en première ligne lors de ses funérailles. Ainsi, le chef de bureau de la division communication/presse, département médias en ligne, Lecoeur Mutshipay, a été invité à faire un témoignage sur celui qu’il considère comme un grand frère.
« Mon histoire avec Apo Ipan a débuté à Educ TV que nous avons quitté le même jour destination IGF parce que l’actuel chef de service a voulu mettre en place une stratégie de communication efficace devant faire peur aux détourneurs de deniers publics. Je ne cesserai de le dire, la communication que vous avez vue à l’IGF managée par l’actuel chef de service Jules Alingete Key, a commencé avec Apo Ipan. Nous n’étions qu’à deux lorsque nous sommes arrivés, le 7 juillet 2020. Nous avons travaillé, c’était une collaboration entre grand frère et son jeune frère », a-t-il déclaré, ému et inconsolable.
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Il a poursuivi en ces termes:
« Il n’hésitait pas à me recadrer quand il le fallait. A la Division communication, nous l’appelions Papa Apo. Il aimait bien qu’on l’appelle ya Apo ou papa Apo ».

Signe que le célèbre journaliste était plus qu’un collègue, Lecoeur Mutshipayi a raconté une vivante anecdote sur la compassion qui caractérisait Apo Ipan:
« L’année passée, j’avais connu un souci de santé, j’étais paralysé. Je l’ai appelé vers 21h pour lui informer. Il a quitté chez lui la nuit se joignant à moi dans ma maison pour prier ensemble. Et il avait tout fait pour que le service me prenne en charge. Il a suivi de près toutes les démarches administratives. Je ne pouvais jamais imaginer qu’un jour, je me tiendrai devant vous dans une circonstance pareille pour témoigner à son honneur ».
Anny Kanyama
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