Bien qu’elle a été prise par l’Alliance fleuve Congo-Mouvement du 23 mars (AFC/M23) soutenus par l’armée sans combat, la ville de Bukavu a enregistré de pertes en vies humaines. D’après la Croix-Rouge, les opérations de fouilles ont permis de récupérer au lundi 17 février 2025, vingt-six (26) corps sans vie à travers la ville.
En abandonnant Bukavu avant l’arrivée du M23, les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont évité un carnage. Ayant visiblement évité de faire vivre aux habitants du chef-lieu du Sud-Kivu le sort macabre de ceux de Goma, les protagonistes ne se sont pas affrontés.
Qu’à cela ne tienne, des actes de pillage ont été perpétrés après le départ de l’armée et des autorités et alors que les rebelles se trouvaient officiellement à Kavumu. Des coups de feu ont été entendus avant, pendant et après l’entrée des rebelles.
A la suite de ces incidents, Bukavu compte malheureusement ses morts.
« Hier lundi, la Croix-Rouge de la RDC, avec le soutien du CICR, a procédé au ramassage des corps dans différentes parties de la ville. Selon François Moreillon, Chef de délégation du CICR en RDC, au total 26 corps ont été ramassés par les volontaires de la Croix-Rouge ce lundi. L’opération va se poursuivre », renseigne un rapport de la Croix-Rouge.
Elle invite les familles qui ont perdu leurs membres à se rendre à la morgue pour identifier les corps en vue d’un enterrement sécurisé.
Entre-temps, des combats ont été signalés le même lundi aux alentours de Kamanyola, à la frontière entre la RDC, le Rwanda et le Burundi.
Jean Pérou Kabouira
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