
Dans un communiqué publié ce lundi, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) alerte sur les violences dont sont victimes ses membres dans les zones occupées par le M23 et l’armée rwandaise.
« La présidence de l’UDPS porte à la connaissance de l’opinion tant nationale qu’internationale que la situation catastrophique causée depuis le mois de janvier par l’armée rwandaise à t ses supplétifs du M23 dans le Nord-Kivu et Sud-Kivu fait quotidiennement des nombreuses victimes civiles dont les membres de l’UDPS/Tshisekedi. En l’occurrence, depuis l’occupation de cette partie du pays par les troupes de l’armée rwandaise, les membres de notre parti sont systématiquement traqués, harcelés, enlevés et violentés à cause de leurs convictions et colorations politiques », a écrit le président ai du parti présidentiel, Augustin Kabuya Tshilumba.
Après avoir rappellé que « l’UDPS est un parti non- violent depuis sa création en 1982», il a lancé « un appel à la communauté internationale pour un suivi minutieux de cette situation dramatique des violences délibérées des droits fondamentaux de la population du Nord-Kivu et du Sud-Kivu sans les zones occupées par l’armée rwandaise ».
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Sur le terrain, le M23 et l’armée rwandaise poursuivent leur avancée.
Un peu plus de trois semaines après avoir pris la ville de Goma et deux jours après avoir marché sur Bukavu, leurs troupes avancent vers Kamanyola.
Du côté des autorités congolaises, l’heure est à la préparation d’une riposte pour tenter de reprendre les zones occupées. Sinon, le dialogue prôné par les organisations sous régionales et toute la communauté internationale serait la dernière option.
Junior Lomanga
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