
Après plus de deux ans, l’ancien chef de l’UDPS, parti présidentiel, Jean-Marc Kabund, a été libéré ce vendredi 21 février 2025. Il purgeait une peine de 7 ans de servitude pénale pour différentes infractions retenues contre lui dont l’offense au chef de l’Etat et la propagation des faux bruits.
Arrêté en août 2022, Jean-Marc Kabund était devenu au cours de deux dernières années, la principale figure de l’opposition politique incarcérée à la prison centrale de Makala.
Mais en faveur d’une mesure de grâce présidentielle accordée par le président de la République en décembre dernier, le leader du parti politique Alliance pour le changement (A.ch) a été relâché.
Durant la détention de l’ancien premier vice-président de l’Assemblée nationale, son parti politique n’a de cesse dénoncé ce qu’il qualifiait d’une détention politique.
Sa libération intervient dans un contexte où le pouvoir dont il était l’un des acteurs majeurs lors de la première moitié du premier quinquennat du président Félix Tshisekedi est sérieusement menacé par la rébellion du M23 soutenue par le Rwanda.
La détention de Jean-Marc Kabund à la prison centrale de Makala semble non justifiable, du point de vue de ceux qui se souviennent qu’il avait bénéficié d’une décision judiciaire autorisant son placement en résidence surveillée. Une décision bafouée par le parquet.
Lire aussi Vital Kamerhe: Des visiteurs VIP pour un prisonnier VIP
La libération de Kabund constitue sans doute un prisonnier emblématique de moins…et un opposant farouche de plus en liberté.
Reste la bande à Seth Kikuni, Mike Mikebayi et consorts, qui tous bien que condamnés, continuent à se faire passer pour des otages politiques.
Anny Kanyama