Home Sécurité L’EAC-SADC nomme Uhuru Kenyatta, Olusegun Obasanjo et Hailemariam Desalegn facilitateurs du processus conjoint de paix en RDC

L’EAC-SADC nomme Uhuru Kenyatta, Olusegun Obasanjo et Hailemariam Desalegn facilitateurs du processus conjoint de paix en RDC

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Le processus de paix dans l’est de la République démocratique du Congo a désormais trois nouveaux facilitateurs. Il s’agit de l’ancien président kényan Uhuru Kenyatta, l’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo et l’ancien premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn Boshe. Ils ont été nommés facilitateurs du processus de paix conjoint à l’issue des consultations menées entre les chefs d’Etat de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et de la Communauté d’Afrique de l’est (EAC).

Les trois ex-dirigeants africains vont conduire le processus de paix conjoint EAC-SADC, créé après la fusion des processus de Luanda et de Nairobi et rendront de temps en temps compte aux chefs d’État de deux organisations sous régionales.

Ces facilitateurs auront pour rôle notamment de garantir la mise en œuvre effective des engagements pris par différentes parties à la crise sécuritaire dans l’est de la RDC lors des précédentes négociations.

Parmi ces engagements, figure notamment le cessez-le-feu décidé lors du sommet conjoint EAC-SADC du 8 février dernier à Dar-es-Salam entre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et le M23 soutenu par le Rwanda. Celui-ci n’est toujours pas respecté par les belligérants.

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C’est dans ce contexte que les chefs d’état-major des forces armées des pays membres de l’EAC et de la SADC se sont réunis séparément à Nairobi et Dar-es-Salam, le 21 février 2025. Ils ont évalué la situation sécuritaire en RDC en vue de préparer la rencontre conjointe des ministres de la Défense du 28 février prochain.

Selon certaines indiscrétions, ils auraient proposé un cessez-le-feu, une nouvelle force militaire et un « statut spécial » pour Goma et Bukavu, villes congolaises actuellement sous occupation du M23 et de l’armée rwandaise. Un plan que Kinshasa rejettera sans doute.

Junior Lomanga

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