La première ministre, Judith Suminwa Tuluka, a lancé ce samedi 1er mars 2025, la campagne nationale « Congolais Telema», dans le cadre du front populaire contre l’agression de la République démocratique du Congo par le Rwanda et ses pantins du M23. A l’occasion, elle a engagé, en direct sur les antennes de la Radio télévision nationale congolaise (RTNC), la population congolaise à jouer chacun dans son domaine, sa partition dans cette lutte pour la survie de la nation.
En présence de plusieurs membres de son gouvernement dont le vice-premier ministre, ministre de la Fonction publique, les ministres de l’ESU, de l’Education nationale, de la Communication et des Sports, la première ministre a encouragé le peuple à se mobiliser proportionnellement à ses moyens.
« Mes chers compatriotes, au-delà du front militaire, cette guerre est menée sur plusieurs autres fronts : diplomatique, judiciaire, économique, médiatique et spirituel. Mais le plus important est porté par vous, le peuple congolais : le front populaire. Il nous faut davantage donner à cette guerre la force de notre unité, où chaque Congolais se mobilise à la hauteur de ses capacités et de ses moyens pour défendre notre nation. Notre destinée en dépend », a déclaré Judith Suminwa.
La cheffe du gouvernement a lancé un appel à tous les congolais à se lever comme un seul homme derrière le président de la République, commandant suprême des forces de défense et de sécurité pour appuyer les différents fronts susmentionnés.
La campagne nationale « Congolais Telema» s’inscrit dans la continuité de la campagne dénommée « Bendele Ekweya Te», lancée en 2021 par l’ancien premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde. Elle a pour but principal de souder l’unité et la cohésion nationales et d’encourager les congolais à s’engager et à soutenir massivement l’effort de guerre.
« Le peuple congolais est uni, il est uni par le sort et par le choix d’être et d’exister collectivement comme une nation. Nous avons compris le jeu de l’ennemi et nous ne nous laisserons pas aller à cette destruction planifiée de ce qui nous est cher», a expliqué la première ministre.
Junior Lomanga
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