

La lutte contre les antivaleurs dans la gestion des finances publiques dont la corruption est une affaire de tous. Lors d’une conférence-débat organisée à Kolwezi fin mars dernier par l’Inspection générale des finances (IGF) et le ministère de la Jeunesse et éveil patriotique, l’inspecteur général des finances-chef de service, Jules Alingete, a placé la jeunesse du Lualaba devant ses responsabilités. Il a relevé l’importance cruciale de toutes les couches sociales en général et de la jeunesse en particulier, dans la dénonciation des actes de corruption.
Durant son intervention lors de cette conférence-débat qui avait pour thème: « Implication de la jeunesse Lualabaise à la lutte contre la corruption et à la promotion du patriotisme », Jules Alingete a été interrogé par l’assistance. Un jeune leader local lui a posé la question de savoir quels sont les mécanismes disponibles pour signaler les cas de détournement. Il a répondu en substance, que de nombreux dossiers sur lesquels l’IGF a travaillé et qui ont été marquants avaient été déclenchés grâce à des dénonciations citoyennes.
« La plupart des affaires marquantes que nous avons traitées proviennent de compatriotes qui ont eu le courage de dénoncer », a révélé le patron de l’IGF.
Comment ça marche ?
Si vous êtes témoin d’un cas de corruption ou d’une autre anti valeur dans la gestion des finances publiques, vous avez la possibilité de le signaler à l’IGF.
Pour garantir la sécurité des dénonciateurs, ce service supérieur de contrôle rattaché à la présidence de la République a mis en place des dispositifs sûrs permettant de signaler les irrégularités de manière anonyme.
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En effet, les citoyens peuvent envoyer une lettre sans mentionner leur identité.
A cet effet, il faut utiliser le site web officiel de l’IGF https://www.igf.gouv.cd/ ou passer par une adresse e-mail dédiée à ces signalements.

Selon le chef de service de l’IGF, la lutte contre la corruption ne peut aboutir sans la participation active des citoyens.
« La jeunesse, en tant que moteur de la nation, est appelée à jouer un rôle déterminant, en assurant une vigilance constante et en dénonçant les abus qui freinent le développement du pays», martèle la cellule de communication de l’IGF.
Voilà qui doit encourager tous les jeunes congolais à participer à la lutte contre la corruption.
Anny Kanyama
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