

Le ministre provincial des Transports et mobilité urbaine de la ville de Kinshasa, Bob Amisso, a annoncé une série de mesures pour l’amélioration du transport en commune. L’une d’elles porte interdiction de la présence de trois personnes dans la cabine du conducteur. Une mesure déjà en vigueur depuis des années mais qui n’a jamais été respectée.
Affirmant vouloir assurer « une meilleure gouvernance des transports dans la ville de Kinshasa », le ministre provincial de tutelle a annoncé l’interdiction formelle de la présence de trois personnes dans la cabine du conducteur. Une pratique devenue la règle dans le district de la Tshangu où les passants sont entassés dans les bus et taxi bus comme des colis.
Bob Amisso a décrété, par le biais de son directeur de cabinet, Chief Tshipamba, également le contrôle technique obligatoire dans les centres agréés, le paiement de la taxe de stationnement moto et parking véhicule suivant la procédure fixée par la loi.
Le ministre provincial des Transports et mobilité urbaine de la ville de Kinshasa a annoncé aussi la fin de la pratique appelée « chambre salon », consistant à agglutiner des passagers dans les taxis bus Mercedes 207.
Toutes ces mesures devaient s’appliquer selon lui, à partir du 15 avril 2025.
Groc couac: différents gouverneurs qui se sont succédés à la tête de la ville de Kinshasa ces dix dernières années ont pris des mesures similaires.
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En janvier dernier, le gouvernement provincial a fixé des tarifs des transports en commun et des itinéraires officiels à parcourir sur toute l’étendue de la ville de Kinshasa. Le ministère des Transports et de celui de l’Économie ont même prévu des amendes allant de 50 USD à 100 USD contre les conducteurs, qui violeraient les dispositions prises.
Autant dire qu’à Kinshasa, à défaut de faire appliquer les mesures en vigueur, les autorités provinciales préfèrent (re) prendre les mêmes mesures.
Junior Lomanga