

L’une des priorités du président de la République, Félix Tshisekedi Tshilombo, lors de son premier quinquennat, la gratuité de l’enseignement primaire a soulagé et continue à donner du sourire à des millions de parents congolais. L’ancien ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), Willy Bakonga, a été une véritable cheville ouvrière du chef de l’Etat dans la réalisation de ce programme et a mis la barre très haut, au point que plus de quatre ans après, son absence pèse lourd.
Face à la volonté exprimée par le président Félix Tshisekedi de mettre en place une nouvelle équipe gouvernementale d’union nationale capable de répondre aux défis auxquels la République démocratique du Congo est confrontée à cause de la guerre d’agression menée par le Rwanda sous couvert de ses pantins du M23, l’heure est à la mobilisation des meilleurs cerveaux de la nation.
A l’éducation nationale, tous les regards, du moins ceux des personnes sincères et honnêtes, sont tournés vers Willy Bakonga.
En effet, une simple comparaison de son bilan avec celui de ses prédécesseurs démontre noir sur blanc, sans aucun esprit de polémique, qu’il n’y a pas match.
D’aucuns se rappellent que durant son passage à la tête du ministère de l’EPST, rebaptisé aujourd’hui ministère de l’Education nationale, il était allé au-delà des attentes du gouvernement et du chef de l’État, en supprimant la motivation des enseignants par les parents du niveau maternel au secondaire. Une première dans un pays où les parents, dont la plupart ont des revenus faibles, avaient la lourde charge de prendre en charge des enseignants.
Mais ce n’est pas tout car, Willy Bakonga a le mérite d’avoir plaidé et obtenu du gouvernement l’augmentation du salaire des enseignants, qui était passé de 120 000 FC à 380 000 FC, voire 400 000 FC, sous l’initiative du chef de l’État.
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En plus, il a permis de payer une certaine somme aux enseignants non payés. Ce qui n’a malheureusement pas été pérennisé par ses successeurs qui, se sont illustrés plus dans les brouhahas médiatiques que dans les réalisations. Ils ont ajouté la modique somme de 20 mille francs aux enseignants. Pauvres enseignants.
Sacrifié à cause de son patriotisme
Curieusement, ce fervent soldat de Fatshi a été victime d’une série d’humiliations et d’accusations sans fondement, motivées par la haine et la jalousie. Qu’à cela ne tienne, Willy Bakonga est resté loyal et fidèle à Félix Tshisekedi.
A cet effet, il a mouillé le maillot lors de sa campagne électorale de décembre 2023 et a contribué largement à sa réélection à la tête du pays.
Par ailleurs, sur le plan politique, la polémique sur des propos tenus par Willy Bakonga lorsqu’il était cadre de l’ancien parti présidentiel n’a plus de raison d’être du fait qu’en tant que congolais, il a choisi le camp de la patrie, en se joignant au président Félix Tshisekedi, là où certains acteurs politiques ont décidé de prendre les armes contre la patrie. Quoi de plus normal pour un nationaliste, considéré comme un modèle par de milliers d’élèves formés dans ses écoles en particulier et par des millions d’autres enfants congolais, que de soutenir le garant de la nation et de travailler pour la concrétisation de sa vision!
Selon un inspecteur de l’Education nationale qui a collaboré avec lui, Willy Bakonga a sorti le secteur de l’enseignement national de la honte.
« Qui mieux que ce fils maison, enseignant de carrière et promoteur d’écoles, qui a battu toute sa vie(épargner, se marier, louer une maison, acheter un vélo, une moto, une voiture, un terrain et construire) grâce à l’enseignement, se soucierait de l’amélioration des conditions sociales des enseignants ? », s’est interrogée une enseignante de quarante-cinq ans basée sur la route Mokali, dans la commune de Kimbanseke, à Kinshasa.
Junior Lomanga