

Les Brasseries du Congo (Bracongo SA) énervent le ministre provincial des Transports et mobilité urbaine de la ville de Kinshasa, Bob Amisso. En cause, la non-réalisation par cette société brassicole, des travaux de réparation d’un portique limitateur de hauteur endommagé par l’un de ses camions au saut-de-mouton de Socimat.
Cela fait quatre mois que le camion immatriculé 3178 BL/01, transportant les boissons de la Bracongo avait percuté et détruit un portique limitateur de hauteur au saut-de-mouton Socimat. C’était précisément le 29 décembre 2024.
Incroyable mais vrai, plus de cent dix jours plus tard, la grande firme brassicole française n’a toujours pas réparé cet équipement routier, nécessaire pour atténuer les embouteillages, fluidifier la circulation et protéger les sauts-de-mouton.
Elle a ignoré tous les rappels dont la correspondance lui adressée mi-janvier dernier par le ministre provincial des Transports et mobilité urbaine pour réparer ce portique.
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D’après une source interne, lors d’une réunion, la direction générale de Bracongo SA a sollicité et obtenu du gouvernement provincial de Kinshasa, l’envoi d’une mission d’experts pour étudier les modalités de réparation. Ce qui a été fait. Une facture de réparation a même été validée par les deux parties, mais pas toujours de réparation.
La situation préoccupe et énerve le ministre provincial des Transports et mobilité urbaine, qui apprend-on, envisage de passer à une vitesse supérieure pour contraindre la Bracongo SA à réparer ce dégât causé par l’incivisme routier de l’un de ses conducteurs, conformément au Code civil qui voudrait que chaque personne physique ou morale répare les dégâts causés par elle.
Ce, précise-t-on, en dépit du fait que les Brasseries du Congo sont un partenaire du gouvernement provincial.
Anny Kanyama