

Le ministre de la Communication et médias, porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, a réagi à la déclaration conjointe des délégués de la République démocratique du Congo et des rebelles de l’Alliance fleuve Congo/Mouvement du 23 mars (AFC/M23) en rapport avec les pourparlers de Doha, au Qatar. Il inscrit cette initiative dans le cadre de la recherche de la paix.
On le sait, les autorités congolaises ont fait un virage à 180 degrés, en acceptant après des années de refus, de dialoguer avec les rebelles de l’AFC/M23.
A cet effet, des délégués de deux parties ont tenu des pourparlers de paix facilités par l’État du Qatar. C’est dans le cadre de ces discussions que Kinshasa et l’AFC/M23 ont annoncé dans un communiqué, s’être convenus de travailler pour œuvrer à la conclusion d’une trêve devant permettre l’instauration d’un cessez-le-feu effectif.
Au cours d’un briefing animé conjointement avec le ministre d’Etat, ministre de l’Aménagement du territoire, jeudi 24 avril 2025, le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, a été interrogé sur ce communiqué.
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Il a répondu que le dialogue est une avancée vers la paix dont a besoin la République démocratique du Congo.
« Il faut considérer que le communiqué entre les experts du gouvernement et le M23 est une avancée vers la paix. Sur la question du dialogue, il s’agit d’un dialogue entre les signataires de la déclaration conjointe, à savoir les experts du gouvernement et le M23, autour de la médiation qatarie», a expliqué Patrick Muyaya.
Le porte-parole du gouvernement a reconnu que « nous ne pouvons pas faire de paix sans compromis ».
Anny Kanyama
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