Au lendemain de la remise à l’administration américaine, par la République démocratique du Congo et le Rwanda, de leurs contributions au projet d’accord de paix, conformément aux engagements pris dans la déclaration des principes conjointe, le président des États-Unis, Donald Trump, annonce que les deux pays sont sur le point de signer un accord de paix historique. Lors d’un entretien avec la presse ce mardi 6 mai 2025, le président américain s’est réjoui de cet accord imminent.
Des bons signes dans le sens du retour de la paix dans l’est de la République démocratique du Congo s’enchaînent. Alors que les délégués du gouvernement congolais et ceux de la rébellion AFC/M23 sont de retour à Doha, au Qatar, où ils participent à des pourparlers de paix directs, ça bouge également à Washington entre Kinshasa et Kigali.
Après la déclaration des principes signés le 26 avril dernier, les deux pays devaient présenter au plus tard le 2 mai dernier, un texte commun. Ce texte, qui s’inscrit dans le cadre de la combinaison des processus de Nairobi, de Luanda et de Doha, sous la coordination de la SADC et de la CEA avec le soutien de l’Union africaine, a pris un léger retard.
Lundi 5 mai 2025, le conseiller principal de Donald Trump pour l’Afrique au département d’État, Massad Boulos, a annoncé avoir reçu de la RDC et du Rwanda leurs contributions respectives à l’accord de paix.
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Ce mardi, c’est autour du président des États-Unis d’Amérique de faire l’annonce suivante à la presse américaine :
« Je m’occupe du Rwanda et du Congo, qui sont en conflit, et nous essayons de régler ce problème. Et je pense que nous y sommes parvenus. Nous avons fait un excellent travail. Personne n’en parle, mais je pense que nous sommes sur le point d’y parvenir. Ils semblent sur le point de conclure un accord de paix. Ce qui serait une bonne chose. Mais je m’occupe de beaucoup de choses différentes».
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La signature d’un tel accord entre Kinshasa et Kigali serait un pas décisif vers la fin de la guerre menée contre la RDC par les rebelles de l’AFC/M23 soutenus par le Rwanda, et constituerait une bonne nouvelle pour les populations de l’est, cruellement affectées.
Jean Pérou Kabouira
