Dans une lettre ouverte adressée aux Nations Unies, l’Union africaine, l’Union Européenne et aux organisations de la société civile, un groupe d’opposants congolais s’estiment victimes d’une injustice par le pouvoir, qu’ils accusent du refus de renouveler leurs passeports.
Ces personnalités parmi lesquelles Moïse Katumbi, Moïse Ekanga, Richard Muyej, Olivier Kamitatu, Zoé Kabila et Raymond Tshibanda dénoncent une « décision illégale», visant selon elles, à les empêcher de circuler librement et de continuer à mener le combat politique.
« C’est une tentative claire de museler l’opposition, de briser notre résistance et de réduire au silence ceux qui dénoncent les abus du pouvoir, caractérisés notamment par la violation systématique des prescrits de notre constitution», lit-on dans la lettre ouverte signée par Olivier Kamitatu.
Les concernés demandent à la communauté internationale de « faire pression pour la levée immédiate des restrictions» sur le renouvellement de leurs passeports, conformément aux traités internationaux et, à défaut d’exécution, « de prendre des sanctions contre les officiels congolais responsables de cette persécution».
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Les opposants qui se plaignent de cette situation sont Moïse Ekanga, Moïse Katumbi, Iyananio Moligi Simon- Pierre, Zoé Kabila Mwanza Mbala, Olivier Kamitatu, Catherine Mujing Yav, Mike Mukebayi, Elysée Munembwe, Richard Muyej Mangez, Moïse Nyarugabo, Pascal Nyembo, Patient Sayiba, Sele Yalagulu etc.
Une source contactée aux Affaires étrangères par alternance.cd réagit qu’il y a du meli mélo.
A l’en croire, chaque cas est spécifique et certaines personnalités dont les noms sont repris n’auraient entrepris aucune démarche pour renouveler leurs passeports, « peut être par peur d’indiquer les lieux où elles résident actuellement ».
Pami Halele
