
« Il est important de cesser de dépendre de l’industrie minière, de cesser d’importer des aliments, et de produire ce que nous consommons ». C’est en ces termes que le vice-premier ministre, ministre de l’Economie nationale, Daniel Mukoko Samba, a réaffirmé sa détermination à booster la diversification de l’économie congolaise. C’était lors d’une visite qu’il a effectuée, ce jeudi 22 mai 2025, de la filière aquacole de la société Fish Tech Maroc, à Rabat.
Durant la visite, il a parcouru les installations de cette société spécialisée dans la production d’aliments pour poissons, notamment son laboratoire physico-chimque et microbiologique.
Sa visite a été saluée par le responsable commercial de Fish Tech Maroc, Sadik Mohamed. Ce dernier a présenté à la délégation congolaise le processus de fabrication d’aliments pour poissons et les équipements de l’usine.
« Nous produisons des aliments de bonne qualité. Les matières premières que nous utilisons comme sources de protéines proviennent de farine de poisson, attestée et approuvée au Maroc. Ce qui confère à nos aliments une meilleure qualité et permet à nos partenaires d’obtenir une meilleure rentabilité dans leur élevage et leur production », a-t-il expliqué.
Diversification de l’économie congolaise, un défi de taille
Daniel Mukoko a souligné, lors de cette visite, que le plus grand défi de l’économie congolaise aujourd’hui est la diversification.

«Dans le secteur du poisson, il se développe de plus en plus d’unités de pisciculture, mais celles-ci rencontrent des difficultés d’approvisionnement en aliments pour poissons. En combinant des produits agricoles locaux tels que le maïs, le soja, et en utilisant la farine de poisson, cette entreprise arrive à produire des aliments de qualité qui permettent d’élever les poissons dans de bonnes conditions », a développé le vice-premier ministre de l’Economie nationale.
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De son avis d’expert, pour que la RDC devienne un pays producteur de poissons, il faut une maîtrise de deux aspects majeurs du secteur. Il s’agit d’une part, de disposer d’alevins et, d’autre part, se doter des écloseries.
« Il s’agit de voir, a soutenu Mukoko Samba, comment notre pays peut s’inspirer du modèle marocain en matière d’élevage et de production de poisson ».
Anny Kanyama