
Le ministère de l’Economie nationale et le gouvernement provincial de Kinshasa mutualisent leurs efforts pour l’embellissement de la capitale congolaise. A cet effet, le vice-premier ministre sectoriel, Daniel Mukoko Samba, a présidé ce mardi 27 mai 2025, une séance de travail à laquelle ont participé le ministre provincial du Plan, budget, emploi et tourisme, Jésus- Noël Sheke et de délégués d’autres ministères du gouvernement central dont l’Intérieur, Budget ainsi que de l’Urbanisme et habitat.
Au cours de cette réunion, un projet a été présenté pour identifier les activités informelles le long des axes majeurs de Kinshasa en vue de développer des plans d’aménagement des zones commerciales adaptées.
Quatre zones prioritaires ont été identifiées, selon le vice-premier ministre de l’Economie nationale, pour accueillir la phase pilote du projet. Il s’agit de la place Kintambo Magasin(Kintambo), Rond point des Huileries(commune de Lingwala), Couloir Kimbuta (commune de N’djili) et la Place des évolués (commune de la Gombe).
L’opération consistera à identifier les vendeurs marchands du secteur informer et proposer des solutions d’aménagement pour accueillir leurs activités de manière ordonnée et sécurisée.
Faisant remarquer que « l’informalité nuit sur le paysage urbain», Mukoko Samba a expliqué que « nous avons voulu coupler à ce processus la normalisation du paysage urbain ».
Le vice-premier ministre, ministre de l’Economie nationale a souligné que « l’agent informel qui, progressivement est formalisé, œuvrera dans un cadre qui rend la ville agréable ».
L’objectif est de structurer et sécuriser les activités commerciales informelles, tout en améliorant le paysage urbain. Ce projet vise également à formaliser progressivement l’économie informelle.
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Le projet a été bien accueilli par le ministre provincial du Budget, plan, emploi et tourisme, Jésus-Noël Sheke, représentant le gouverneur de Kinshasa, Daniel Bumba. Il remercié Daniel Mukoko Samba qui, porte cette initiative, au nom du gouvernement central.
Il a expliqué que le projet d’embellissement de Kinshasa va d’une part, participer à la formalisation de l’économie informelle et, d’autre part, « contribuer également à un développement et à l’équilibre du paysage urbain, en intégrant des millions de compatriotes qui exercent les activités commerciales à travers les rues, les avenues, et qui s’inscrutent dans le décor urbain ».
Jésus-Noël Sheke a tenu à marteler sur le fait que « ce projet reflète le souci du gouvernement central et celui du gouvernement provincial de Kinshasa de mutualiser leurs efforts ».
Selon la cellule de communication du ministère de l’Economie nationale, le gouvernement prévoit de faire appel aux étudiants en architecture pour contribuer à cette initiative, soulignant ainsi la volonté de créer une ville plus ordonnée, inclusive et agréable.
Des emplois directs et indirects seront donc créés.
Anny Kanyama