Home Nation Baisse de 25 % du prix du maïs à Kinshasa, Mbuji-Mayi et au Grand Katanga: les mesures du ministère de l’Economie portent leurs effets

Baisse de 25 % du prix du maïs à Kinshasa, Mbuji-Mayi et au Grand Katanga: les mesures du ministère de l’Economie portent leurs effets

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La lutte contre la vie chère, cheval de bataille du vice-premier ministre, ministre de l’Economie nationale, Daniel Mukoko Samba, continue d’impacter positivement sur le panier de la ménagère. Selon le constat fait sur différents marchés de Kinshasa par des équipes de ce ministère, le prix du sac de maïs de 100 kg, principal aliment de base des Kinois, a enregistré depuis quelques semaines, une baisse de 25%. Le même constat a été fait à Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province du Kasaï Oriental, au centre du pays et dans l’espace Grand Katanga.

Au marché de la Liberté, à Masina, dans l’Est de la capitale congolaise, un sac de maïs de 100 kg se vend actuellement entre 140 000 FC et 150 000 FC contre 180 000 FC à 200 000 FC la semaine passée. Les vendeurs justifient cette baisse par la surabondance de ce produit sur le marché. Ils expliquent que la production du maïs a augmenté à Masi-Manimba, Kikwit, Bulungu ou encore Kolokoso, dans les provinces du Kwilu et Kwango où ils s’alimentent.

Les tracasseries administratives ralentissent la baisse du prix

Néanmoins, certains commerçants du marché de la Liberté à l’instar de M. Masasu estiment que s’il n’y a pas une multitude de barrières sur la RN1, « plus de 50 entre 316 et Kinshasa », le prix pouvait baisser davantage pour le plus grand bonheur de la population.

Cette situation est handicapante pour les commerçants tel que Crispin Badume, gérant d’un gros camion, qui fait la navette entre Kinshasa et Kikwit. Il révèle avoir dépensé plus de 700 USD pour payer aux différentes barrières et se demandent logiquement où vont les sommes que les gros camions paient à la barrière installée au village Menkao, dans la commune de Maluku.

La baisse du prix du maïs s’observe dans d’autres marchés de Kinshasa. Aux marchés Luza, situé au quartier Mombele, commune de Limete et au marché de Matete, dans la commune éponyme, le prix d’un sac de maïs/grain en provenance du Plateau de Bateke est passé de 250 000 FC à 200 000 FC . Par conséquent, une mesurette communément appelée « Ekolo» se négocie entre 3000 FC et 3500 FC contre 5000 FC il y a quelques semaines au marché de Luza.

Au marché de Matete, le prix de cette mesure de grain de maïs a baissé légèrement de 2%, passant de 2000 FC à 1800 FC à certains endroits. Mais certains commerçants cédant à la spéculation, refusent de baisser le prix.

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Les agents du ministère de l’Economie nationale relèvent que les commerçants qui s’approvisionnent au Plateau de Bateke ont baissé le prix du maïs à cause de l’afflux de la marchandise sur le marché. Par contre, ceux qui s’approvisionnent au Kasaï, sont contraints de ne pas suivre le mouvement, à cause comme l’indique Célestine Monga, vendeuse, des  » barrières et les coûts du transport »

La baisse du prix concerne aussi le maïs produit au Kongo Central. Ainsi, au marché de Matadi-Kibali, à l’Ouest de Kinshasa, les agents de l’Economie ont prélevé une baisse de 25% du prix du grain de maïs. Elle est due à l’abondance et à l’approvisionnement régulier sur le marché.

« Face à cette surabondance, tout le monde cherche à vendre le trop plein de sa marchandise pour repartir acheter au Kongo Central où nous nous approvisionnons», témoigne Esther Kabedi, vendeuse de maïs au marché de Matadi-Kibala.

Cependant, elle regrette le fait que « les coûts du transport restent inchangés et les tracasseries administratives et policières» qui mettent en mal leurs gains.

Au très mouvementé rond point Ngaba, une autre référence de la vente des produits vivriers de Kinshasa, un sac de maïs produit au Kongo Central se vend à 185.000 FC contre 220.000 FC quelques jours plus tôt. Une baisse considérable, qui fait que le prix de la mesurette Ekolo est passé de 3000 FC à 2500 FC, voire 2300 FC selon les vendeurs.

Mbuji-Mayi respire

« La même tendance à la baisse des prix est vécue à Mbuji-Mayi, dans la province du Kasaï Oriental où, d’après des sources, le « Meka» (2,5 kg ) se négocie actuellement entre 2800 FC et 3000 FC alors que la semaine passée, il se négociait entre 6500 FC et 8000 FC. Le sac de maïs de 50 kg se vend à 60 000 FC contre 150. 000 FC il y a quelques semaines», rapporte la cellule de communication du ministère de l’Economie nationale, dans une dépêche parvenue à alternance.cd.

Cette source poursuit que le marché du Haut-Katanga est approvisionné par 24 marques de farine, dont 18 importées et 6 produits localement, représentant ainsi une part du marché de 20,8%. En ce qui concerne le prix, on fait état d’une baisse dont les valeurs maximale et minimale sont respectivement de 10% et 1,04% même si les circuits de distribution demeurent opaques.

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Toutefois, le programme de collaboration franche entre le gouvernement, via le ministère de l’Economie nationale et les importateurs, a largement contribué à la stabilisation du prix de la farine de maïs et maïs grain dans les espaces Grand Kasaï et Grand Katanga.

« En effet, détaille le ministère de l’Economie nationale, le programme étant mis en place pour garantir un approvisionnement régulier de ces deux espaces en farine de maïs, ses effets positifs se sont observés même pendant la période de soudure 2025-2025, période pendant laquelle le prix du sac de maïs de 25 kg atteignait les années antérieures, la barre de 50 USD ».

Plusieurs structures se sont mobilisées dans le cadre de ce programme au Grand Kasaï et Grand Katanga. C’est le cas notamment de la SNCC, qui s’est activée pour le transport du maïs des centres de production vers les centres de consommation.

Autant dire que la politique de lutte contre la vie, exécutée par le vice-premier ministre, ministre de l’Economie nationale, sous la coordination de la première ministre Judith Suminwa Tuluka, conformément à la vision du président de la République, Félix Tshisekedi Tshilombo, se répercute dans le vécu des congolais. Il faut garder le cap et faire davantage.

Anny Kanyama

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