
A la clôture de la 12ᵉ conférence des gouverneurs, tenue à Kolwezi, dans la province du Lualaba, le collectif des présidents des Assemblées provinciales a exprimé sa volonté de conclure un pacte de non-agression avec les gouverneurs des provinces.
C’est le gouverneur de la Tshopo, Paulin Lendongolia, qui a révélé cette initiative visant à mettre fin aux tensions récurrentes entre les deux institutions provinciales, souvent à l’origine des crises de gouvernance.
« Le collectif des présidents des assemblées provinciales est prêt à dire solennellement devant le président de la République qu’il est favorable à un pacte de non-agression avec les gouverneurs provinciaux. C’était le premier facteur pour lutter contre la déstabilisation », a-t-il déclaré.
Cette annonce intervient dans un contexte marqué par de nombreuses frictions entre les organes exécutifs et délibérants des provinces, qui ont parfois conduit à la déchéance de gouverneurs ou à leur mise en accusation.
Lire aussi Sankuru : Joseph Mukumadi et Benoît Olamba refusent de sortir de la poubelle!
Le souhait exprimé à Kolwezi marque ainsi un engagement vers un climat de coopération entre les institutions provinciales, dans le but de garantir une meilleure gouvernance et une stabilité durable dans les entités territoriales décentralisées.
Mais il soulève une autre problématique: celle du contrôle parlementaire, qui risque de souffrir de laxisme au nom de ce pacte de non-agression.
Organisée sous le thème de « la gouvernance des provinces à l’ère de la transformation », la 12ᵉ conférence des gouverneurs a réuni plusieurs autorités politiques et administratives, avec la participation du chef de l’État, Félix Tshisekedi.
Félix Ilunga