Après la signature de l’accord de paix de Washington entre la République démocratique du Congo et le Rwanda, des questions ont fusé de toutes parts sur l’avenir des pourparlers de Doha entre le gouvernement congolais et l’AFC/M23. À l’occasion du 65ᵉ anniversaire de l’indépendance de la RDC, le président de la République, Félix Tshisekedi, a réaffirmé, ce 30 juin 2025, son soutien à ces discussions avec les rebelles.
L’accord de paix historique signé le 27 juin dernier entre Kinshasa et Kigali, sous l’égide des États-Unis, n’enterre pas les pourparlers entre le gouvernement congolais et l’AFC/M23.
D’après Félix Tshisekedi, cet accord s’inscrit dans la dynamique du même processus diplomatique que les discussions de Doha, au Qatar, dans le but de restaurer une paix durable dans l’est du pays.
« Ce processus diplomatique s’articule également avec les discussions en cours à Doha, au Qatar. Notre ambition reste sans équivoque : rétablir pleinement l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire national et œuvrer à l’instauration d’une paix réelle, durable et partagée dans toute la sous-région », a déclaré le président congolais.
Tenant compte des attentes des populations affectées par les atrocités, il a assuré aborder cette ultime phase du processus avec détermination, « dans le respect de notre souveraineté et des aspirations légitimes de notre peuple. »
Le chef de l’État congolais a martelé que les auteurs des atrocités devront répondre de leurs actes.
Au passage, Félix Tshisekedi a estimé que l’accord de Washington entre la RDC et le Rwanda ouvre une nouvelle ère de stabilité.
Il a remercié les partenaires internationaux qui l’ont rendu possible, notamment les États-Unis et l’État du Qatar, pour ses bons offices.
R. Djanya
