Dix jours après la signature de la déclaration de principes entre le gouvernement congolais et l’AFC/M23 à Doha, le statu quo persiste. Les mesures de confiance convenues et fixées comme préalables au retour des délégués dans la capitale qatarie, en vue du lancement des discussions susceptibles d’aboutir à un accord de paix global, peinent à être appliquées.
L’optimisme des premiers jours laisse désormais place à l’inquiétude. En vertu de leur engagement à mettre en œuvre les dispositions de la déclaration de principes dans un délai de dix jours, les deux parties étaient censées passer à l’action au plus tard ce mardi 29 juillet.
Kinshasa et l’AFC/M23 s’étaient notamment engagés à un cessez-le-feu immédiat sur toutes les lignes de front, au retrait progressif des troupes rebelles des zones occupées, sous la supervision d’observateurs internationaux, à une amnistie conditionnelle et sélective pour les membres du mouvement n’ayant pas commis de crimes graves visés par les conventions internationales, à la suspension des mandats d’arrêt émis contre certains responsables de l’AFC/M23, ainsi qu’à la réintégration, sous conditions, de certains cadres de la rébellion dans les institutions politiques.
Mais à ce jour, aucun signe tangible ne confirme la mise en œuvre de ces engagements par les deux camps.
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Dans ces conditions, la poursuite des prochaines étapes paraît compromise.
Si le chronogramme établi dans la déclaration de principes est respecté, le gouvernement congolais et l’AFC/M23 devraient signer un accord de paix global le 17 août prochain, toujours à Doha.
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